Titre original :

Impact du diabète gestationnel sur la survenue des complications de la grossesse chez les patientes présentant une obésité morbide

Mots-clés en français :
  • Obésité morbide
  • diabète gestationnel
  • complications obstétricales

  • Obésité
  • Diabète gestationnel
  • Grossesse -- Complications
  • Obésité morbide
  • Diabète gestationnel
  • Facteurs de risque
  • Étude comparative
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2016LIL2M214
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte : l’obésité et le Diabète gestationnel (DG) sont deux facteurs de risque majeurs de complications obstétricales materno-foetales et sont fréquemment associés. L’objectif de notre étude était d’analyser l’impact du DG sur la survenue des complications maternelles et foetales chez les patientes présentant une obésité morbide. Matériel et méthodes : étude rétrospective unicentrique incluant des patientes avec un IMC pré-gestationnel ≥ 40 kg/m2 avec une grossesse monofoetale ayant accouché à la maternité Jeanne De Flandre entre le 01/01/1996 et le 31/12/2014 (en dehors des interruptions médicales de grossesse). Les patientes présentant une HTA chronique, un diabète de type 1 ou 2, une pathologie à haut risque obstétrical ou une malformation foetale ont été exclues. Nous avons comparé les risques de survenue des complications materno-foetales, néonatales et du post partum entre les patientes présentant un DG et celles sans DG et également en fonction du type de prise en charge du DG (DGI ou DGNI). Résultats : 354 patientes ont été incluses dans notre étude, 121 présentaient un DG (34,18%) dont 53 étaient insulinés (52,94%). Les patientes présentant un DG étaient plus souvent hospitalisées (47,83% vs 29,82%, p=0,001) et accouchaient plus souvent prématurément (12,50% vs 5,24%, p=0,01). Il y avait également plus de risque de macrosomie ≥ 90e percentile et ≥ 97e percentile (respectivement 31,62% vs 19,40% ; p=0,01 et 25,64% vs 11,21% ; p<0,01) et plus de transferts en réanimation néonatale (9,24% vs 3,98% ; p=0,05). Il n’existait pas de différences statistiquement significatives sur les autres paramètres étudiés ; notamment pas plus de complications vasculaires ou de césariennes ; ni entre les groupes DGI et DGNI. Conclusion : Les patientes obèses morbides présentant un DG semblent globalement plus à risque de complications que les patientes obèses morbides sans DG.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Deruelle, Philippe

AUTEUR

  • Meghelli, Leila
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