• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Chirurgie générale
• Identifiant : 2016LIL2M211
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 27/06/2016

Résumé en langue originale

Introduction: Le traitement le plus fréquent des moyennes et grandes inégalités est l’allongement par fixateur externe. De rares articles évaluent la qualité de vie à long terme des personnes allongées. Nous avons décidé de revoir à plus de 10 ans les enfants ayant bénéficié d’un allongement de fémur par fixateur externe pour évaluer leur qualité de vie. Matériel et méthodes: Il s’agissait d’une étude rétrospective, descriptive incluant des patients opérés entre 1988 et 2006. Tous les patients inclus ont remplis le score SF36 et EFMI et nous ont informé lors d’entretien téléphoniques de leur statut marital et professionnel et de leur inégalité résiduelle. Nous avons recueillis dans leur dossiers les données suivantes: date de naissance, sexe, inégalité prévue, étiologie de l’inégalité, coté allongé, type de fixateur externe, nombre d’allongement, nombre d’intervention, longueur allongée, complications. Résultats: L’âge médian du premier allongement était de 8 ans. L’étiologie la plus fréquente était l’étiologie malformative (63%).Les enfants bénéficiaient en moyenne de 5.11 interventions, l’allongement moyen était de 7.40cm. sur 27 enfants inclus, 5 n’ont eu aucune complication, 10 des complications bénignes, 10 des complications sérieuses, 2 des complications sévères. A plus de 10 ans, le score physique était en moyenne de 54.78, le score mental de 55.43, l’EFMI de 70.93. Il existait une différence significative entre le SF 36 de nos patients et celui de la population générale représentative et de la population des 25-34 ans représentative. Il n’existait pas de différence significative des scores de qualité de vie en fonction de l’étiologie, de l’âge d’allongement, du nombre d’allongement. Il existait une différence significative du score mental en fonction de la gravité des complications.67% des patients étaient des travailleurs actifs (vs 83% des 25-54 de la région Nord Pas de Calais, significatif). 63% de nos patients étaient en couple, il n’y avait pas de différence significative entre le taux de personnes en couple et celui de la population des 25-34 ans de la région. Conclusion: Cette étude montre l’impact des allongements sur la qualité de vie. Peu de facteurs survenant au cours de l’allongement influencent la qualité de vie, à long terme. Une étude prospective pourrait mettre en évidence l’amélioration de la qualité de vie dans ce type de population.

Résumé traduit

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