Titre original :

Prise en charge de l’incontinence urinaire féminine par les ballons ACT : expérience lilloise

Mots-clés en français :
  • Incontinence urinaire d’effort
  • insuffisance sphinctérienne
  • ballons ACT
  • femme

  • Incontinence urinaire d'effort
  • Incontinence urinaire chez la femme
  • Appareil urinaire
  • Prothèses internes
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Incontinence urinaire d'effort
  • Incontinence urinaire d'effort
  • Procédures de chirurgie urologique
  • Prothèses et implants
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2016LIL2M209
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La mise en place de ballons ACTTM (Adjustable Continence Therapy) est une technique mini-invasive, indiquée dans la prise en charge de l’incontinence urinaire d’effort (IUE) chez la femme, après échec d’autres thérapeutiques ou lorsque des troubles de la vidange sont associés. Cette technique est encore peu étudiée, surtout dans son efficacité à long terme. Notre objectif était d’évaluer, en terme d’efficacité et de survenue de complications, les résultats des ballons ACT chez la femme. Méthode : De septembre 2008 et avril 2016, au CHRU de Lille, 30 patientes consécutives présentant une IUE avec insuffisance sphinctérienne et traitées par la pose de ballons ACT ont été inclues. 29 patientes (97%) avaient des antécédents de chirurgie de traitement de l’IUE ou de troubles de la statique pelvienne. Les paramètres cliniques et urodynamiques préopératoire étaient collectés. Les critères d’évaluation en postopératoire étaient : l’absence de port de protection ou le port d’une protection de sécurité (succès) et l’absence de succès ou d’amélioration (échec). Les complications ont été décrites suivant la classification de Clavien-Dindo. Une analyse de la survie sans échec en fonction du temps a été réalisée grâce a la méthode de Kaplan-Meier. Des facteurs prédictifs d’échec étaient recherchés par un modèle de Cox. Résultats : L’âge médian était de 67 ans (EIQ 59-72). La médiane de la pression de clôture urétrale maximale (PCUM) était de 27 cmH2O (EIQ 20-35). La médiane de suivi était de 13 mois (EIQ 6-33). Le taux de survie sans échec à 12, 24 et 36 mois était de 70% (ET 9), 60% (ET 10) et 47% (ET 11) respectivement. La médiane de survie sans échec était de 36 mois IC [12-58]. Des complications post opératoires de grade III étaient relevées chez 6 patientes (20%) et consistaient principalement en des érosions de matériel nécessitant une explantation d’un des deux ballons. Aucun facteur prédictif d’échec n’a pu être mis en évidence. Conclusion : Avec une minorité de patientes en succès/amélioration à 36 mois, cette technique reste néanmoins à proposer dans la prise en charge de l’incontinence urinaire d’effort chez la femme en recours après échec d’autres chirurgies. Une amélioration de la technique de positionnement des ballons et une optimisation des remplissages postopératoire sous anesthésie locale pourraient améliorer ces résultats.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Marcelli, François

AUTEUR

  • Guiffart, Pauline
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