• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médicale
• Identifiant : 2016LIL2M205
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 24/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Le traitement de référence des malformations artério-veineuses pulmonaires (MAVP) est la vaso-occlusion artérielle par voie percutanée. Son principal bénéfice est de réduire considérablement la morbi-mortalité péri chirurgicale et péri anesthésique. En revanche, cela engendre un problème de surveillance et de diagnostic des complications post thérapeutiques. En effet, les spirales métalliques génèrent d'importants artéfacts en périphérie de celles-ci et gênent l'interprétation des examens. L'objectif de notre étude est donc de comparer la performance du logiciel IMAR (Iterative Metallic Artifact Réduction), à celles des reconstructions monoénergétiques à haute énergie dans la réduction des artéfacts métalliques. Méthode : Les images de surveillance de 29 MAVP vaso-occluses ont été obtenues à l'aide d'une tomodensitométrie (TDM) double source, double énergie (DE). Ensuite, des reconstructions par rétroprojection filtrée (groupe 1), des reconstructions utilisant le prototype IMAR (groupe 2) et des reconstructions monoénergétiques à haute énergie (groupe 3) ont été réalisées. Leurs performances ont été analysées à l'aide d'un score subjectif et d'un score objectif de sévérité. Puis les résultats obtenus ont été comparés en tenant compte de la composition métallique des spires, selon 2 groupes : un groupe A (n=18) contenant uniquement du nickel, et un groupe B (n=11) contenant du nickel et du platine. Résultats : Comparativement au groupe 1, les images des groupes 2 et 3 montraient une réduction significative de la sévérité des artéfacts. Les images du groupe 3 présentaient moins d'artéfacts sur les analyses subjectives (score de sévérité des artéfacts : p=0.0118; score de visualisation des structures périphériques: p=0.0056) et objectives (mesure de la densité des atténuations : p<0.0001). Dans le groupe A, il n'y avait pas de différence significative de réduction des artéfacts dans les groupe 2 et 3, alors que pour le groupe B, les artéfacts métalliques étaient réduits significativement dans le groupe 2. Conclusion : IMAR réduit les artéfacts métalliques de façon plus efficace que l'imagerie mono énergétique.

Résumé traduit

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