• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Biologie Médicale
• Identifiant : 2016LIL2M196
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 21/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Depuis 1992, la FIV-ICSI a révolutionné la prise en charge des infertilités d'origine masculine, amenant un regain d'intérêt pour certains traitements tels que le citrate de clomiphène. Ce traitement était utilisé dans les années 1980 dans les infertilités masculines idiopathiques. Méthode : Nous avons réalisé un suivi prospectif de 69 patients présentant des altérations sévères de la spermatogenèse pendant 9 à 12 mois. Ces patients ont été divisés en 3 groupes: « azoospermes » (n=25), « azoospermes virtuels» (n=11) et « cryptozoospermes » (n=33). Ils ont reçu un traitement par citrate de clomiphène et ont bénéficié d'un suivi clinique, biologique et spermatique pendant le traitement, à MO, M1, M3, M6 et M9. Résultats : Trois/25 patients « azoospermes » (12%) ont autoconservé du sperme testiculaire. Deux couples ont fait des tentatives en AMP et ont eu 2 enfants. Quatre/11 patients « azoospermes virtuels » ont eu des pailles (36,4%): 2 sur sperme éjaculé et 2 sur sperme testiculaire. Trois couples ont fait des tentatives en AMP, et 1 couple a eu 1 enfant. Vingt-deux/33 patients « cryptozoospermes » ont eu des pailles (66,7%). Puis 19 couples ont fait des tentatives en AMP et 12 enfants sont nés pour 10 couples. Au total, 15 enfants sont nés pour 13 couples. Conclusion : Les 3 groupes de patients, qui présentaient des atteintes sévères de la spermatogenèse ont répondu au traitement par citrate de clomiphène. Les meilleurs répondeurs sont les cryptozoospermes. Quelques patients azoospermes ont répondu toutefois, ce qui conforte l'idée d'évaluer plus finement l'intérêt du citrate de clomiphène chez un nombre plus important de patients présentant des critères stricts d'inclusion.

Résumé traduit

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