Titre original :

Complications obstétricales, thrombotiques et iatrogènes de la grossesse et du post-partum au cours du syndrome des anticorps antiphospholipides

Mots-clés en français :
  • syndrome des anticorps antiphospholipides
  • grossesse
  • lupus
  • anticoagulant
  • complications obstétricales
  • thrombose

  • Anticorps antiphospholipide
  • Grossesse -- Complications
  • Anticorps antiphospholipide
  • Accouchement -- Complications
  • Anticoagulants circulants de type lupus
  • Syndrome des anticorps antiphospholipides
  • Complications de la grossesse
  • Complications du travail et de l'accouchement
  • Syndrome des anticorps antiphospholipides
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine interne
  • Identifiant : 2016LIL2M129
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/05/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La prise en charge de la grossesse au cours du syndrome des anticorps antiphospholipides (SAPL) reste principalement empirique. Notre objectif était d’évaluer la fréquence et les facteurs de risque de survenue de complications liées à l’activité du SAPL et à la prise en charge thérapeutique pendant la grossesse et jusqu’à 6 semaines du postpartum, chez des patientes atteintes d’un SAPL. Méthode : Dans cette étude multicentrique, internationale, en partie prospective, ont été incluses toutes les grossesses âgées d’au moins 12 semaines, chez des patientes ayant un diagnostic de SAPL antérieur à la grossesse. Résultats : Au total 264 grossesses ont été incluses, dont 87 prospectivement. Quarante-six pourcent des patientes avaient un antécédent de thrombose et 24% un lupus systémique. Pendant la grossesse, 99% des patientes recevaient une prophylaxie par héparine et/ou aspirine. Le taux de naissances vivantes était de 86%, sans décès maternel. Une complication attribuable au SAPL est survenue dans 34% des cas, principalement au 2ème trimestre (complications obstétricales 32% ; thromboses 3,4%) ; une hémorragie est survenue dans 14% des cas, avec seulement 2% d’hémorragies graves. Une contre-indication à l’anesthésie locorégionale pour l’accouchement a été posée dans 22% des cas, principalement en cas d’arrêt de l’héparine moins de 24h avant l’accouchement et d’arrêt de l’aspirine de moins de 10 jours. Nous n’avons pas retrouvé de lien entre la survenue d’une hémorragie ou d’une complication du SAPL et les délais d’arrêt des antithrombotiques. En analyse multivariée, les facteurs de risque de survenue d’une complication du SAPL étaient un indice de masse corporelle élevé et la présence d’un lupus anticoagulant ; à l’inverse la prise d’aspirine pendant la grossesse était protectrice vis à vis de ces complications. Conclusion : Dans notre étude, un taux élevé de complications du SAPL a persisté malgré les traitements antithrombotiques et dans ¼ des cas la prise en charge anesthésique n’a pas pu être optimale du fait de ces traitements. Il semble donc important et possible d’optimiser la prise en charge de ces patientes. Le maintien de l’aspirine tout au long de la grossesse pourrait être envisagé avec un bénéfice clinique significatif sans contre-indication théorique à l’anesthésie locorégionale.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lambert, Marc

AUTEUR

  • Yelnik, Cécile
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