• Langue : Français
• Discipline : Médecine nucléaire
• Identifiant : 2016LIL2M103
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 13/05/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La TEP/TDM au 18F-FDG est devenue essentielle à l’évaluation de la réponse chez les patients atteints de cancer broncho-pulmonaire métastatique. Le but de l'étude était de déterminer la valeur prédictive des paramètres métaboliques mesurés en TEP afin d’identifier les lésions à risque élevé de progression, chez les patients traités par inhibiteur de la tyrosine kinase (ITK) en première ligne de traitement pour un adénocarcinome pulmonaire métastatique muté EGFR. Méthode : Nous avons analysé rétrospectivement 14 patients traités par ITK (Erlotinib ou Géfitinib) ayant bénéficié d’un examen TEP initial puis d’un premier examen d’évaluation sous traitement. Les paramètres métaboliques SUVmax, SUVmean, MTV, TLG ont été analysés sur les deux examens. Une analyse par lésion a été effectuée, comparant les paramètres métaboliques de chaque lésion entre elles en les regroupant par tertile (valeurs faible, intermédiaire et élevé) sur la TEP initiale et en réponse complète ou incomplète sur la TEP d’évaluation. Secondairement nous avons réalisé une étude de la survie sans progression sur notre population. Résultats : Au total, 14 patients et 106 lésions ont été analysées. La médiane de survie globale était de 561.5 jours et celle de survie sans progression de 287.5 jours. Sur la TEP initiale, les paramètres métaboliques élevés d’une lésion étaient significativement associés à un risque accru de rechute par rapport à celle avec des valeurs faibles, tant sur le SUVmax, le MTV (Odds ratio (OR)=4.6 IC95% [1.18-17.58] p=0.028) que le TLG (OR=4.4 IC95% [1.14-16.88] p=0.032). Sur la TEP de suivi, le risque de rechute d’une lésion était significativement associé à la persistance d’un hypermétabolisme significatif (OR=9.6 IC95% [2.84-32.30] p=0.0004). L’analyse par patient montre essentiellement qu’une réponse complète à la première évaluation était associée à une survie sans progression plus longue (354 jours contre 184 jours, p = 0,03). Conclusion : Les lésions en réponse métabolique incomplète sont significativement associées à un risque élevé de rechute, chez les patients atteints d'un adénocarcinome pulmonaire traité par ITK. L'identification de ces lésions pourrait modifier l’attitude thérapeutique, entrainant une surveillance rapprochée voire un traitement local.

Résumé traduit

...