Titre original :

Dérivation urinaire non-­continente ou néovessie orthotopique chez la femme après pelvectomie antérieure pour cancer de vessie : évaluation de la qualité de vie et résultats fonctionnels

Mots-clés en français :
  • néovessie orthotopique; urétérostomie bilatérale trans-­iléale; qualité de vie; sexualité

  • Urostomie
  • Urostomisés
  • Qualité de la vie
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Urétérostomie
  • Dérivation urinaire
  • Qualité de vie
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Sexualité
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M190
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte : L’objectif de la présente étude était de comparer la qualité de vie et la fonction sexuelle à distance de la chirurgie, entre les patientes ayant bénéficié d’une néovessie orthotopique (NVO) et celles ayant bénéficié d’une urétérostomie bilatérale trans-­iléale (UBTI) au décours d’un geste de pelvectomie antérieure pour cancer de vessie. Méthode : Il s’agit d’une étude transversale multicentrique menée dans 3 CHU français (Lille, Toulouse et Rennes). Toutes les patientes vivantes en février 2016 et ayant bénéficié entre janvier 2004 et décembre 2015 d’une pelvectomie antérieure dans le cadre d’un cancer de vessie, associée à une dérivation urinaire par NVO ou UBTI, étaient éligibles à la présente étude. Quatre auto-­questionnaires distincts, comprenant l’EORTC QLQ-­C30, l’EORTC QLQ-­BLim30, le SF-­12 et le FSFI étaient soumis aux patientes par voie postale. Le critère de jugement principal était le score de qualité de vie globale obtenu à l’auto-­questionnaire EORTC QLQ-­C30. Les critères de jugement secondaires étaient les sous-­scores de qualité de vie et les scores de symptômes obtenus à l’auto-­questionnaire EORTC QLQ-­C30 ainsi que les scores et sous-­scores obtenus aux auto-­questionnaires EORTC-­QLQ-­BLmi30, SF-­12 et FSFI. Résultats : Au total, 40 patientes étaient incluses dans l’étude (17 NVO, 23 UBTI). Les patientes ayant bénéficié d’une UBTI étaient significativement plus âgées (68,7 vs 61,4 ans, p = 0,007), avaient un score ASA significativement plus élevé (p = 0,011) et avaient plus fréquemment un antécédent de chirurgie abdominale (56,5% vs 17,6%, p = 0,014) et un moindre taux de préservation vaginale (35,3% vs 4,4 %, p = 0,016) que les patientes ayant bénéficié d’une NVO. Au total, 7 patientes (5 NVO, 2 UBTI) étaient encore sexuellement actives. Il n’existait aucune différence significative entre les deux groupes au niveau du critère de jugement principal. Le sous-­score « Désir » obtenu à l’auto-­questionnaire FSFI était significativement plus élevé chez les patientes ayant bénéficié d’une NVO (2,5 vs 1,6, p = 0,024). En outre, chez les patientes sexuellement actives, il semblait exister une tendance avec un score FSFI total moins altéré chez les patientes ayant bénéficié d’une NVO (23,9 vs 12,7, p = 0,095) par rapport à celles ayant bénéficié d’une UBTI. Conclusion : Au terme de cette étude, le bénéfice apporté par la confection d’une NVO comparé à la réalisation d’une UBTI reste en suspens. Cependant, il semble, que les patientes

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Marcelli, François

AUTEUR

  • Biardeau, Xavier
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