Titre original :

Dérivation urinaire non-continente de type Bricker ou remplacement vésical orthotopique chez la femme après pelvectomie antérieure pour cancer de vessie : évaluation de la survie et résultats oncologiques

Mots-clés en français :
  • cancer de vessie
  • chirurgie
  • remplacement vésical orthotopique
  • Bricker
  • survie
  • morbidité

  • Appareil urinaire -- Chirurgie
  • Vessie
  • Urostomie
  • Pelvectomie
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Tumeurs de la vessie urinaire
  • Dérivation urinaire
  • Tumeurs de la vessie urinaire
  • Exentération pelvienne
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2016LIL2M187
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte : L’incidence du cancer de vessie chez la femme est en progression depuis plusieurs années. En cas d’infiltration tumorale du muscle vésical, la prise en charge chirurgicale consiste en une pelvectomie antérieure avec dérivation des urines par remplacement vésical orthotopique (RVO) ou dérivation non continente de type Bricker. Nous avons étudié la survie globale et spécifique des patientes ayant bénéficié d’un RVO et d’un Bricker. Méthode : Nous avons mené une enquête observationnelle rétrospective multicentrique de cancer de vessie chez la femme, en comparant les patientes avec RVO et celles avec dérivation type Bricker. Nous avons analysé et comparé la survie globale et spécifique des patientes. Résultats : Une population de 110 patientes dont 34 RVO et 76 Bricker a été incluse de 2004 à 2015 dans 3 CHU (Rennes, Toulouse et Lille), avec un suivi médian de 40 mois. Les patientes Bricker étaient plus âgées (69.6 vs 58.9 ans, p < 0.0001) et présentaient des caractéristiques tumorales plus péjoratives (23.7% pT4 vs 2.9%, p = 0.008). La durée opératoire était significativement plus longue en cas de RVO (315 vs 262 min, p < 0.0001). La morbidité péri-opératoire à 90 jours ne différait pas entre les 2 groupes, avec des taux de complications mineures (grade I ou II) et majeures (grade ≥ III) selon Clavien et Dindo non différents (respectivement p = 0.83 et 0.50). Les survies globale et spécifique à 5 ans étaient significativement différentes entre RVO et Bricker, avec respectivement 67.6 et 46.6% (p = 0.005), et 67.6 et 51.9% (p = 0.01). Une analyse en sous groupe excluant les tumeurs T4 a été réalisée, permettant de retrouver 2 groupes aux caractéristiques tumorales comparables. La survie globale restait significativement plus élevée (p = 0.03), mais la survie spécifique des RVO et Bricker ne différait pas (respectivement 69.7 et 61.7%, p = 0.09). Conclusion : Le remplacement vésical chez la femme après pelvectomie antérieure pour cancer de vessie apporte une sécurité oncologique en terme de survie globale et spécifique, comparable à celles obtenues avec la dérivation classique de type Bricker, pour une morbidité péri-opératoire comparable.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Fantoni, Jean-Christophe

AUTEUR

  • Lamandé, Nicolas
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