Titre original :

Etat des lieux de la formation à la statique pelvienne et à l’hystérectomie pour pathologie bénigne dans le Nord-Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • statique pelvienne
  • hystérectomie
  • formation universitaire
  • compagnonnage
  • formation médicale continue

  • Utérus -- Prolapsus
  • Hystérectomie
  • Obstétriciens
  • Prolapsus d'organe pelvien
  • Hystérectomie vaginale
  • Formation médicale continue comme sujet
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2016LIL2M189
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Depuis la fin des années 1990, la gynécologie a vu apparaître de nouvelles techniques chirurgicales devenues aujourd’hui des standards de soins. Notre étude avait pour objectif principal de réaliser un état des lieux de la formation des gynécologues à ces nouvelles techniques dans les domaines de la statique pelvienne et de l’hystérectomie pour pathologie bénigne dans le Nord-Pas-de-Calais. Méthode : Un questionnaire portant sur les méthodes de formations reçues et présentant des cas cliniques avec des questions ouvertes à été soumis à tous les gynécologues obstétriciens ayant une activité en chirurgie. Les réponses ont été recueillies au cours d’un entretien téléphonique. Les résultats ont été comparés à l’offre de soin (évalués grâce aux données du PMSI). Résultats : Le taux de réponse était 49,48% et l’âge moyen des répondants était de 52 ans. Dans le cadre d’une cure de prolapsus, les praticiens étaient 52,08% à pratiquer la voie basse, 37,50% la promontofixation par coelioscopie (PFC) et 43,75% la promontofixation par laparotomie. 22,9% (11/48) des praticiens proposaient un traitement par voie basse ou par coelioscopique conformément aux recommandations. Dans le cadre d’une hystérectomie, ils étaient 95,83% à réaliser la voie basse, 39,58% la voie coelioscopique pure (HCT), 69,76% la voie coelio-vaginale (HCV) et 100% la voie par laparotomie. 62,5% (30/48) des chirurgiens proposaient un abord par voie basse et/ou un par coelioscopie conformément aux recommandations. Les principales méthodes de formation à ces différentes techniques chirurgicales ont été principalement la formation universitaire pour les praticiens de moins de 40 ans (HCT=81,81%, HCV=84,61%, PFC=83,33%) et le compagnonnage pour les plus de 40 ans (HCT=50%, HCV=58,82%, PFC=70%). L’absence de formation à ces nouvelles techniques était la principale raison évoquée par les chirurgiens qui ne proposaient pas ces techniques chirurgicales, essentiellement chez les plus de 40 ans (HCT=92% HCV=81,25%, PFC=80%). Dans le cadre de la FMC, ils étaient 93,75% à assister à des congrès et 43,75% à utiliser la littérature alors qu’ils étaient 70,83% à plébisciter le tutorat et 25% la simulation comme futur moyen de formation. Conclusion : Les moyens de formation mis en oeuvre en cours de la formation initiale et dans le cadre de la FMC ne semblent pas suffisants pour permettre l’apprentissage de nouvelles techniques chirurgicales. Il est nécessaire de trouver d’autres moyens de formation.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lucot, Jean-Philippe

AUTEUR

  • Doucède, Guillaume
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