Titre original :

Evaluation de l’IRM dans la sélection et le suivi des patients pris en charge par surveillance active pour cancer de prostate localisé à faible risque de progression

Mots-clés en français :
  • Prostate
  • cancer
  • surveillance active
  • IRM
  • biopsies dirigées

  • Prostate -- Cancer
  • Cancer -- Surveillance active
  • Biopsie
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Tumeurs de la prostate
  • Observation (surveillance clinique)
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Biopsie guidée par l'image
  • Sélection de patients
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2016LIL2M184
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La surveillance active (SA) du cancer de prostate de faible risque de progression s’associe à un risque de sous-estimation des tumeurs par les biopsies systématisées (BS). L’objectif de notre étude était d’évaluer l’apport du couple IRM multiparamétrique (mp) et biopsies dirigées (BD) dans la sélection et le suivi des patients en SA. Méthodes : Étude rétrospective monocentrique portant sur 131 patients inclus dans un protocole de SA pour cancer de prostate de 2007 à 2015 et répondants aux critères suivants : stade ≤ cT2, PSA ≤15 ng/ml, score de Gleason ≤ 6, ≤3 biopsies positives et une longueur tumorale maximale ≤5mm. La sélection et le suivi des patients étaient réalisés par la combinaison BS et IRMmp+/-BD. La reclassification était définie par un score de Gleason >6 et/ou une longueur tumorale maximale >5 mm. La survie sans reclassification était décrite par la méthode de Kaplan-Meier et l’analyse des facteurs de risque de reclassification était réalisée par le modèle de Cox. Résultats : Le suivi médian était de 22 mois (EIQ : 13-36). La survie sans reclassification était de 93 % et 70 % à 1 an et 4 ans, respectivement. Au total, 29 patients (22,1 %) ont été reclassifiés et 41 (31,3 %) ont reçu un traitement radical avec un délai médian de 28 mois (EIQ 24-53). Les facteurs de risques de reclassification en analyse multivariée étaient : la densité du PSA>0,15 ng/ml/cm3 (RR=2,75), le temps de doublement du PSA <3 ans (RR=9,28), la présence d’une lésion suspecte à l’IRM au moment du diagnostic (RR=2,79) et l’apparition d’une progression à l’IRM au cours du suivi (RR=2). La sensibilité, la spécificité, la VPP et la VPN d’une progression à l’IRM pour la reclassification des patients étaient respectivement de 61 %, 69 %, 45 % et 81 %. Conclusion : L’inclusion de l’IRMmp dans les critères de sélection diminue le taux de reclassification dans le temps grâce à une meilleure détection initiale des cancers significatifs. Sa VPN élevée en fait un outil de suivi performant permettant de distinguer les patients à faible risque de reclassification pour qui les biopsies de réévaluation systématiques pourraient être évitées.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Ouzzane, Adil

AUTEUR

  • Raichi, Aurélien
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre