Titre original :

Co-prescriptions de psychotropes chez la personne âgée dans un centre hospitalier général

Mots-clés en français :
  • Prescriptions inappropriées
  • psychotropes

  • Psychotropes
  • Anticholinergiques
  • Personnes âgées -- Soins hospitaliers
  • Psychoanaleptiques
  • Antagonistes cholinergiques
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Ordonnances médicamenteuses
  • Association de médicaments
  • Prescription inappropriée
  • Hôpitaux
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M175
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte: Les prescriptions de psychotropes chez les personnes âgées sont mal connues en milieu hospitalier. L’objectif était de décrire la prescription de psychotropes ainsi que des associations de psychotropes et/ou d’anticholinergiques chez des patients hospitalisés âgés de 75 ans et plus. Méthode : Les données médicales informatisées d’un hôpital Français de 222 lits ont été utilisées, pour un total de 11,929 séjours de patients de 75 ans et plus hospitalisés durant au moins 3 jours. Les prescriptions et co-prescriptions de psychotropes ont été identifiées de manière automatique. Les anticholinergiques ayant des effets sédatifs étaient considérés comme des psychotropes. Une revue experte a été réalisée dans les séjours avec co-prescription de trois psychotropes ou plus afin d’identifier les co-prescriptions inappropriées. Résultats : Une administration de psychotrope était identifiée dans 5503 séjours (46,1% des séjours totaux), dont 1688 (14,2%) contenait au moins une co-prescription de psychotropes. Les co-prescriptions de 3 psychotropes ou plus, prolongées durant 3 jours ou plus, ont été confirmées dans 389 séjours (3,3% des séjours totaux). La plupart de ces co-prescriptions (n=346 ; 88,9%) étaient considérées comme inappropriées du fait d’une association d’au moins deux molécules issues d’une même classe (n=278), d’une absence d’indication claire aux psychotropes (n=177) ou d’un antécédent de chute (n=87). Cependant, ces 389 co-prescriptions étaient maintenues à la sortie d’hospitalisation dans 78.3% des cas. Conclusion : Un effort doit être fourni pour que les co-prescriptions de psychotropes soient mieux réévaluées chez les personnes âgées hospitalisées.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Beuscart, Jean-Baptiste

AUTEUR

  • Miqueu, Marie
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