Titre original :

Apport de la tomoscintigraphie couplée à la TDM dans les douleurs chroniques post-traumatiques ou malformatives du pied pour le chirurgien orthopédique

Mots-clés en français :
  • Scintigraphie osseuse
  • SPECT CT
  • arthrose
  • extrémités inférieures

  • Pied
  • Pied
  • Cheville (anatomie)
  • Douleur chronique
  • Scintigraphie osseuse
  • Tomographie d'émission monophotonique
  • Pied
  • Cheville
  • Pied
  • Cheville
  • Douleur chronique
  • Tomographie par émission monophotonique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine nucléaire
  • Identifiant : 2016LIL2M178
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte : L’arrivée de la tomoscintigraphie puis de l’hybridation avec la TDM permettant les images fusionnées SPECT/CT (single photon emission computed tomography) a révolutionné les indications de la scintigraphie osseuse. L’objectif de notre travail est d’évaluer d’une part son apport diagnostique et d’autre part son influence sur la prise en charge dans les douleurs chroniques de la cheville et du pied. Méthode : Nous avons analysé de façon rétrospective, 65 patients (totalisant 106 articulations) ayant reçu une scintigraphie osseuse complétée par une SPECT CT du pied et/ou de la cheville, de Décembre 2012 à Octobre 2014. Nous avons divisé les patients en trois groupes selon l’articulation suspectée au départ par le chirurgien orthopédique. Le groupe A soit l’arrière pied pour les atteintes des articulations talo-crurale et sous taliennes. Le groupe B soit le médio-pied pour les atteintes de la sous talienne antérieure et de l’interligne articulaire de Chopart. Le groupe C soit l’avant pied pour les atteintes de l’interligne articulaire de Lisfranc, des intercunéennes ou naviculo-cunéennes et cuboido-cunéennes. Résultats : L’analyse des SPECT CT montre un taux de discordance clinico-scintigraphique de 45% Elles sont plus fréquentes en cas d’atteinte poly-articulaire : p < 0,000001 IC 95% [3,99 ; 199,07]. Par articulation nous retrouvons une sensibilité de 97%, une spécificité de 77%, une VPP de 91% et une VPN de 92%. Nous observons un changement dans la prise en charge du patient dans 37% des cas (23/65) mais ils étaient plus fréquents dans les atteintes poly-articulaires le taux de changement passant à 61% (14/23), p= 0,002 IC 95% [0,0495 ; 0,61]. L’analyse par groupe articulaire montre, un taux de modification de la prise en charge post SPECT CT dans 32% (17/53) dans le groupe A, de 36% (5/14) dans le groupe B, et 17% (1/6) dans le groupe C. Quand le résultat scintigraphique est pris en compte, il y a 83% (45/54) de bonne évolution clinique tandis qu’en cas contraire, le taux d’évolution favorable baisse à 73% (8/11). Cette différence n’est pas statistiquement significative avec p= 0,412 IC 95% [0,266 ; 9,33]. Conclusion : Notre travail confirme l’intérêt diagnostique croissant des techniques de SPECT CT dans les pathologies du pied et de la cheville. Si, à court terme, les modifications thérapeutiques apportées semblent bénéfiques, il reste cependant à confirmer cette impression sur le long terme.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Hossein-Foucher, Claude

AUTEUR

  • Leprince, Charles
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