Titre original :

Dérivations urinaires continentes et non continentes en neuro-urologie : évaluation du risque de calculs urinaires

Mots-clés en français :
  • Vessie neurologique
  • calcul rénaux
  • blessés médullaires
  • dérivation urinaire
  • incontinence
  • lithiase urinaire
  • cystostomie continente

  • Vessie neurogène
  • Urostomie
  • Calculs urinaires
  • Urostomisés
  • Vessie neurologique
  • Dérivation urinaire
  • Calculs urinaires
  • Facteurs de risque
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2016LIL2M179
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Les patients porteurs d’une vessie neurologique ont un risque important de développer des calculs du haut appareil urinaire. Des études montre un sur-risque de formation des calculs en fonction du type de dérivation urinaire chirurgicale réalisé chez ces patients. Objectifs : Evaluer les facteurs de risque de calculs urinaires afin d’établir un protocole de prévention. Méthodes : Entre décembre 2000 et décembre 2015, tous les patients, homme ou femme, âgés de plus de 18 ans, présentant des troubles vésico-sphinctériens d’origine neurologique, ayant bénéficié d’une dérivation urinaire chirurgicale dans le service d’urologie du CHRU de Lille ont été inclus dans une analyse de cohorte rétrospective. Les caractéristiques démographiques, opératoires et les évènements lithiasiques ont été analysés en fonction du type de pathologie neurologique et du type de dérivation. A partir du 1er janvier 2015, la prise en charge de ces patients a permis une évaluation des facteurs de risque cliniques, morphométriques et métaboliques. Le critère de jugement principal était l’apparition d’un calcul des voies urinaires supérieures après l’intervention. Les facteurs de risques ont été étudiés à l’aide d’un modèle de Cox. Résultats : 32 évènements lithiasiques (EL) sont survenus parmi les 134 patients de l’étude rétrospective. 9 EL sont apparus dans les 12 mois suivant la chirurgie. Le risque de EL était statistiquement plus élevé dans le groupe dérivation urinaire non continente, HR = 4,5 IC95% [1.7- 11.8] p < 0,01. Aucune différence significative n’a pu être mise en évidence concernant la pathologie neurologique, la longueur du prélèvement digestif, le type d’anastomose urétérale, la réalisation d’une cystostomie ou la survenue d’une sténose urétéro-iléale. 80% des EL sont survenus dans les 5 ans suivant la chirurgie. 4 des 23 patients inclus dans une cohorte prospective ont présenté un EL. En moyenne, les patients présentaient 4 facteurs de risque préopératoires. La période post opératoire était marquée par une diminution des molécules inhibitrices de la cristallisation : 100% des patients sans anomalie du citrate urinaire ont développé une hypocitraturie, 70% des patients sans anomalie du magnésium urinaire ont développé une hypomagnésurie. Ces anomalies étaient identiques quel que soit le type de chirurgie. Conclusion : Les patients porteurs d’une dérivation urinaire non continente présentent un surrisque de formation de calcul après chirurgie. Des mesures de préventions primaire et secondaire peuvent être proposées afin de diminuer la morbi-mortalité liée à l’apparition de ces calculs.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Marcelli, François

AUTEUR

  • Vidmar, Rémi
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