• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2016LIL2M177
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 14/06/2016

Résumé en langue originale

INTRODUCTION : Disponible depuis plus de 10 ans, la diffusion de la vaccination anti-HPV est faible en France. L'augmentation de la vaccination anti-HPV est pourtant un enjeu essentiel de santé publique : prévenir le cancer du col de l'utérus et les autres lésions associées aux papilloma virus. Le ressenti des médecins généralistes impliqués dans cette vaccination apparaît primordial pour comprendre les causes de ce retard. BUTS DU TRAVAIL : Restituer le vécu des médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais au regard de la vaccination anti-HPV, évoquer les obstacles à sa généralisation, et trouver des pistes pour améliorer sa diffusion. METHODE : Etude qualitative par entretiens semi-dirigés réalisée de décembre 2015 à avril 2016 auprès de 20 médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais. RESULTATS : Pour les médecins interrogés, les difficultés évoquées sont principalement : l'abord de la sexualité, les réticences voire l'opposition parentale au vaccin anti-HPV, les réserves des patients ou de leur famille portant sur les vaccinations en général, le manque d'information et de temps de formation des médecins, les lobbies anti-vaccins, la polémique contre le vaccin de l'hépatite B et de la grippe, une médiatisation inefficace voire négative. De nouvelles campagnes d'information ciblées et claires, l'engagement des autorités sanitaires et une lutte contre la désinformation leur apparaissent indispensables. CONCLUSION : L'approche qualitative par des entretiens semi-dirigés auprès de ces médecins a permis de dégager des informations expliquant la faible couverture vaccinale en France. Ce recueil d'expériences permet de proposer des pistes d'amélioration de la couverture vaccinale. Certaines réponses suggèrent l'importance des facteurs culturels et religieux. Une étude sur le sujet serait intéressante. Les médecins généralistes sont conscients de la nécessité de poursuivre leurs efforts auprès des patientes et de leur famille. Ils indiquent leur souhait d'un soutien plus clair des médias et des autorités sanitaires.

Résumé traduit

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