Titre original :

Intérêt de l’évaluation précoce de la maladie résiduelle par cytométrie en flux et biologie moléculaire (sur WT1 et mutation de NPM1) dans les leucémies aiguës myéloïdes

Mots-clés en français :
  • Leucémie aiguë myéloïde
  • maladie résiduelle
  • cytométrie en flux
  • RQ-PCR
  • WT1
  • NPM1

  • Leucémie aigüe myéloïde
  • Leucémie aigüe myéloïde
  • Maladie résiduelle
  • Cytométrie de flux
  • Réaction en chaîne de la polymérase
  • Leucémie aigüe myéloïde
  • Récidive
  • Pronostic
  • Maladie résiduelle
  • Cytométrie en flux
  • Réaction de polymérisation en chaine en temps réel
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Hématologie
  • Identifiant : 2016LIL2M174
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Environ 80% des patients atteints de leucémie aiguë myéloïde (LAM) obtiennent une rémission complète (RC) après cure d’induction intensive, mais les rechutes sont fréquentes. Un des objectifs de l’évaluation de la maladie résiduelle (MRD) est d’identifier les patients dont l’évolution sera péjorative. A ce jour, il n’existe pas de marqueur universel de suivi et la place de la cytométrie en flux (CMF) par rapport à la biologie moléculaire (BM) reste à définir. Méthodes : 128 patients atteints de LAM (à l’exclusion des LAM promyélocytaires), âgés de 16 à 72 ans, ayant eu une évaluation de la MRD au cours de leur suivi et en RC après chimiothérapie d’induction ont été inclus dans cette étude rétrospective monocentrique. L’impact pronostique de la MRD précoce (post-induction ou pré-consolidation 1), évaluée en CMF par la quantification des LAIP (phénotypes aberrants associés à la leucémie) et/ou en BM par PCR quantitative en temps réel sur l’expression de WT1 et NPM1 muté, a été analysé sur la survie sans rechute (RFS) et la survie globale (OS), en censurant ou non les données de greffe. Résultats : 11 patients ont bénéficié d’une évaluation précoce de la MRD, 84 en BM (84 sur WT1, 26 sur NPM1 muté) et 75 en CMF. Une MRD négative (par CMF et/ou BM) est associée à une meilleure RFS (p=0.0045) et OS (p=0.02). La MRD-BM a un impact sur la RFS (p=0,0005) et l’OS (p=0,0027). Ces données restent significatives après censure à la greffe. La MRD-CMF n’a un impact sur la RFS qu’après censure des données à la greffe (p=0.0494). Après ajustement sur les autres facteurs pronostiques (âge, groupes pronostiques moléculaires, leucocytose, caractère secondaire de la LAM, et localisation extramédullaire au diagnostic), le statut de la MRD CMF et/ou BM et de la MRD-BM est significativement associé avec la RFS (p=0.0026 et p=0.0013 respectivement), avec ou sans censure des données à la greffe. D’autre part, la MRD-BM est un facteur pronostique indépendant de l’OS (p=0.0483). La MRD CMF et/ou BM a un impact pronostique indépendant sur l’OS après censure à la greffe (p=0.0113). La concordance des évaluations de MRD obtenues par BM et CMF est modérée (κ=0.47). Conclusion : L’utilisation de la CMF augmente le nombre de patients suivis sur la MRD. L’évaluation précoce d’une MRD par CMF et/ou BM permettrait d’identifier les patients à haut risque de rechute et d’adapter leur prise en charge en proposant notamment des protocoles d’intensification plus précocement.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Berthon, Céline

AUTEUR

  • Bories, Claire
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