Titre original :

Résection chirurgicale des GIST duodénaux : quel geste faut-il réaliser ?

Mots-clés en français :
  • GIST
  • duodénum
  • DPC
  • énucléation

  • Tumeurs stromales gastro-intestinales
  • Duodénum
  • Duodénum
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Tumeurs stromales gastro-intestinales
  • Tumeurs du duodénum
  • Procédures de chirurgie digestive
  • Duodénopancréatectomie
  • Résultat thérapeutique
  • Étude comparative
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2016LIL2M163
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Les tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) du duodénum sont des tumeurs rares dont les modalités de prise en charge chirurgicale sont mal définies. Les buts de notre travail étaient (i) de comparer les suites opératoires et les résultats oncologiques entre la duodénopancréatectomie céphalique (DPC) et les résections limitées (RL), (ii) et d’évaluer la place de l’énucléation dans cette indication. Patients et méthodes : à partir d’une base de données Européenne, 109 patients pris en charge pour une GIST du duodénum ont été identifiés entre 2001 et 2013. Les 100 patients non métastatiques, réséqués sans autre tumeur primitive évolutive ont été inclus. Les caractéristiques tumorales, les données péri-opératoires et les données oncologiques ont été comparées entres les groupes DPC (n=19) et RL (n=81) et entre les groupes EN+ (n=13) et EN- (n=87). Résultats : Les caractéristiques pré-thérapeutiques et la taille tumorale étaient similaires entre les groupe DPC et RL (p>0,279) à l'exception de la localisation tumorale plus fréquemment au niveau du D2 dans le groupe DPC ((68,3% vs. 28,6%, p=0,002). La morbidité post-opératoire globale était plus élevée dans le groupe DPC (68,4% vs. 23,5%, p<0,001). Le taux de résection R0 était similaire entre les groupes DPC et RL (100% vs. 96,3, p=0,257). Il n’y avait pas de différence de survie globale entre les 2 groupes (p=0.374), en revanche la survie sans maladie (SSM) était plus courte après DPC (SSM à 3 ans 60% vs. 96%, p=0.033). En analyse multivariée, la réalisation d'une DPC était prédictive d'une SSM défavorable (HR 5,18, [1,1-23,2], p=0,034). La réalisation d'une énucléation (groupe EN+) était proposée pour des patients plus fragiles (score ASA>2 : 38,5% vs. 14,9%, p=0,055), et pour des tumeurs plus proximales (D1-D2 : 76,9% vs. 46%, p=0,037) et plus petites (p=0,001, 85% des lésions <3,5 cm). Les deux patients R1 dans le groupe EN+ avaient une ulcération muqueuse en endoscopie. Après une suivie moyen de 31,3 mois, aucune récidive n'était notée dans le groupe EN+. Conclusion : Dans les GIST duodénales, la réalisation d'une résection limitée est préférable à une DPC du fait d'une moindre morbidité et de résultats oncologiques à long terme au moins équivalents. L'énucléation tumorale pourrait constituer une alternative intéressante dans des cas sélectionnés (diamètre ≤ 3,5 cm sans ulcération muqueuse).

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Piessen, Guillaume

AUTEUR

  • Dubois, Clément
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