Titre original :

Exploration de la dysovulation chez les femmes obéses non SOPK

Mots-clés en français :
  • obésité
  • dysovulation
  • infertilité

  • Hypogénitalisme
  • Stérilité
  • Hormone folliculostimulante
  • Obésité
  • Obésité
  • Hypogonadisme
  • Infertilité
  • Hormone folliculostimulante
  • Obésité
  • Obésité
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M154
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/06/2016

Résumé en langue originale

Résumé : CONTEXTE : L’obésité, problème de santé publique en constante augmentation, a un impact négatif bien connu sur la fertilité, notamment en multipliant par 3 la prévalence des troubles du cycle. La plupart de ces troubles sont liés à un SOPK concomitant, mais l’obésité est en elle-même une cause de dysovulation. Hors, les femmes obèses dysovulantes non SOPK sont très peu étudiées. METHODE : Nous avons mené une étude observationnelle, rétrospective, dans le service de gynécologie endocrinienne de l’hôpital Jeanne de Flandre de Lille. Les données anthropomorphiques, biologiques et échographiques recueillies entre 2011 et 2014 d’un groupe de patientes obèses dysovulantes ont été comparées à celles d’un groupe de patientes obèses normo-ovulantes. Etaient exclues les patientes de plus de 35 ans et celles présentant une pathologie de l’ovulation connue, notamment un SOPK. RESULTATS : 30 patientes ont été incluses dans le groupe « obèses dysovulantes » et 45 dans le groupe témoin. Dans le groupe obèses dysovulantes, le BMI était en moyenne significativement plus élevé que dans le groupe témoin, tout comme le tour de taille et l’insulinémie (p<0.0001). La FSH y était en revanche plus basse (p<0.0001). Aucune autre différence n’a été significativement mise en évidence entre les deux groupes. En considérant toutes les patientes, la FSH etait corrélée négativement au BMI (ρ =-0.242, p=0.036). Après ajustement sur le BMI, seule la différence de FSH persistait entre les 2 groupes. CONCLUSION : Le taux de FSH plus bas chez les obèses dysovulantes pourrait donc expliquer cette dysovulation. Dans le SOPK, un taux de FSH abaissé a déjà été mis en évidence. Selon certains auteurs, les troubles ovulatoires chez les obèses pourraient être attribués à un hypogonadisme hypogonadotrope, médié par la leptine.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Catteau-Jonard, Sophie

AUTEUR

  • Brunel, Anne
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