Titre original :

Immaturité ovocytaire : analyse de 1017 tentatives de FIV-ICSI au Centre Hospitalier Régional et Universitaire de Lille

Mots-clés en français :
  • immaturité ovocytaire
  • ICSI
  • dose de gonadotrophine
  • durée de stimulation
  • baisse de réserve ovarienne
  • endométriose
  • taux de grossesse

  • Gonadotrophines
  • Stimulation de l'ovulation
  • Injection intracytoplasmique de spermatozoi͏̈des
  • Fécondation in vitro
  • Réserve ovarienne
  • Gonadotrophines
  • Induction d'ovulation
  • Injections intracytoplasmiques de spermatozoïdes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2016LIL2M150
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 06/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte: Les ovocytes immatures (OI) constitueraient entre 5 et 20% du nombre total d’ovocytes récupérés. En ICSI, seuls les ovocytes matures peuvent être micro-injectés. Il n’est pas encore clairement établi pourquoi certaines patientes présentent une proportion plus élevée d’OI. La question se pose de savoir quels facteurs influencent la maturité ovocytaire en FIV-ICSI. Méthode : Etude rétrospective unicentrique incluant les couples en parcours d’infertilité ayant bénéficié d’une ou plusieurs tentatives de FIV-ICSI entre janvier 2013 et mars 2015, soit 1017 cycles. Les caractéristiques cliniques des patientes et celles de la stimulation ont été analysées. Les paramètres biologiques des ovocytes et des embryons ont également été rapportés ainsi que les issues des tentatives. Résultats : La dose totale de gonadotrophines et le rang de la tentative sont corrélés positivement au taux d’immaturité ovocytaire (p=0.013 et p=0.033 respectivement). Le comptage des follicules antraux avant stimulation, la durée de la stimulation et le nombre de follicules supérieurs à 15mm sont corrélés négativement au pourcentage d’OI (p=0.033, p=0.020 et p=0.019 respectivement). L’analyse multivariée montre que la dose de gonadotrophines et la durée de stimulation expliquent 20% de la variance. En régression multiple, la dose de gonadotrophine est impliquée pour 16.7%. Le tabagisme, la présence d’ovaires polymicrokystiques et l’antécédent de pathologie tubaire n’influencent pas le taux d’immaturité. La présence d’une endométriose pelvienne (p=0.029) apparait comme un facteur protecteur et l’antécédent de baisse de réserve ovarienne (p=0.045) occasionne le recueil d’un nombre plus élevé d’OI. Quelles que soient les modalités du traitement (protocole agoniste ou antagoniste ; FSH pure ou hMG ; mode de déclenchement), il n’y a pas de retentissement sur le pourcentage d’OI. Dans le groupe des patientes où il n’y a pas de grossesse clinique, il y a d’avantage d’OI (p=0.018). Conclusion : Notre étude montre que l’immaturité ovocytaire peut s’expliquer par l’utilisation de fortes doses de gonadotrophines. D’autres paramètres semblent impliqués dans la maturation ovocytaire tels qu’une courte durée de stimulation ou un CFA diminué. Il existe un effet néfaste sur les chances de grossesse en cas de fort taux d’immaturité ovocytaire.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Jonard-Catteau, Sophie

AUTEUR

  • Bardiaux, Laura
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