Titre original :

Perception des médecines complémentaires et alternatives par les patients

Mots-clés en français :
  • médecines complémentaires et alternatives
  • acupuncture
  • ostéopathie
  • homéopathie

  • Médecines parallèles
  • Acuponcture
  • Ostéopathie
  • Homéopathie
  • Thérapies complémentaires
  • Acupuncture
  • Ostéopathie
  • Homéopathie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M091
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/04/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Les médecines alternatives connaissent un engouement certain de la part de nos patients puisque près de 30% de la population française les utilisent. Il nous parait intéressant de mieux en comprendre les raisons. Méthode : Nous avons choisi la méthode qualitative. Entre septembre 2014 et juin 2015, 12 entretiens semi-directifs ont été réalisés auprès de patients recrutés dans différents cabinets de médecine générale. L'analyse et le codage ont été réalisés au moyen d'un logiciel de traitement de texte. Résultats : L'explication principale justifiant le recours aux médecines complémentaires était la volonté d'une diminution de la consommation médicamenteuse. La iatrogénie, la pharmacodépendance et les récentes affaires médiatiques liées aux médicaments entraînaient la méfiance des patients à l'égard des thérapeutiques. Ils étaient à la recherche d'une médecine holistique, plus à l'écoute du corps, replaçant l'individu dans son environnement et prenant en compte les aspects psychosociaux. Ils mettaient l'accent sur le caractère préventif des médecines complémentaires, utilisant des thérapies "naturelles", témoignant d'une conscience écologique. Le recours à ces thérapies leur permettait de se placer en tant qu'acteur de leur santé. Il existait une désillusion face à la médecine générale, car les patients se sentaient parfois incompris et peu écoutés. Les médecines complémentaires trouvaient une place dans les soins de confort et de soutien psychologique en cas de maladie grave. L'absence de remboursement était un frein au recours aux médecines complémentaires. La peur du charlatan expliquait des consultations fonctionnant essentiellement via un système de bouche à oreille. Bien que l'image des médecines complémentaires dans la communauté médicale tende à s'améliorer, la communication avec le médecin traitant sur ce sujet était parfois compliquée malgré des risques d'iatrogénie. Ils espéraient une reconnaissance des médecines complémentaires par les institutions, ce qui leur donneraient une certaine légitimité et encadrerait les pratiques. . Conclusion : Les patients soulignaient la synergie entre médecine occidentale et médecines complémentaires et souhaitaient in fine l'apparition d'une médecine intégrative. L'intérêt de l'approche différente de ces médecines ne peut qu'enrichir notre pratique en élargissant notre palette thérapeutique. L'engouement des patients pour les médecines complémentaires devrait encourager la formation des médecins généralistes dans ce domaine afin d'améliorer la communication médecin malade sur le sujet

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Etard, Anne

AUTEUR

  • Parzy, Léa
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