Titre original :

Dysfonction du sphincter supérieur de l’oesophage chez l’enfant : prise en charge diagnostique et thérapeutique

Mots-clés en français :
  • Dysphagie
  • enfant
  • sphincter supérieur
  • pharynx

  • Troubles de la déglutition
  • Troubles de la déglutition
  • Troubles de la déglutition
  • Troubles de la déglutition
  • Pharynx
  • Oesophage
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Troubles de la déglutition
  • Troubles de la déglutition
  • Troubles de la déglutition
  • Troubles de la déglutition
  • Maladies de l'oesophage
  • Maladies de l'oesophage
  • Sphincter supérieur de l'oesophage
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. ORL et Chirurgie cervico-faciale
  • Identifiant : 2016LIL2M140
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Chez l'enfant, le dysfonctionnement du sphincter supérieur de l'oesophage (SSO) est la première cause de dysphagie pharyngée. Il n'y a pas de consensus sur les modalités de diagnostic de ces pathologies ni sur les modalités thérapeutiques. Méthode : Notre étude rétrospective monocentrique a inclus les enfants atteints d'un dysfonctionnement du SSO entre 2002 et 2015. Les données cliniques, la fibroscopie de déglutition, la vidéofluoroscopie de déglutition et la manométrie pharyngo oesophagienne ont été recueillies. Nous avons évalué les résultats de l'injection de toxine botulique, de la section du SSO endoscopique ainsi que par voie externe. Les calculs ont consisté en des calculs de médiane et de sensibilité. Résultats : 42 enfants ont été inclus avec un âge médian de 6,18 ans. Le blocage alimentaire était le symptôme clinique le plus répandu. Quatre vingt trois pour cent des patients avaient des signes patents en fibroscopie de déglutition et 80% avaient une vidéofluoroscopie de déglutition pathologique. La manométrie pharyngo oesophagienne retrouvait des anomalies chez 90% des patients. Vingt enfants ont eu uniquement un traitement médical. L'évaluation des tests diagnostiques retrouvait une meilleure sensibilité de la fibroscopie pour les fausses routes. Pour les infections broncho-pulmonaires l'examen le plus sensible était la vidéofluoroscopie de déglutition et pour les blocages alimentaires, la manométrie pharyngo oesophagienne était l'examen le plus sensible. Concernant la prise en charge, 20 patients relevaient d'un traitement palliatif. Parmi les enfants ayant bénéficié d'un traitement étiologique, 18 enfants ont eu une injection de toxine botulique dans le SSO. Parmi ces 18 patients, 7 ont révélé une efficacité totale, 9 ont eu une efficacité partielle, 2 n'ont pas eu d'efficacité. Neuf enfants ont eu une section de SSO par voie externe dont 5 d'entre eux avec une amélioration significative et 4 avec une amélioration partielle. Six patients ont eu une section endoscopique avec une amélioration significative pour tous. Conclusion : Le dysfonctionnement du SSO est une pathologie rare mais nécessitant un bilan exhaustif qui aura pour but d'identifier l'origine et l'extension de l'atteinte. Différents traitements peuvent être proposés, le traitement étiologique doit être privilégié si possible.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Fayoux, Pierre

AUTEUR

  • Broucqsault, Hélène
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre