• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2016LIL2M143
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 02/06/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Peu d’études se sont intéressées à l’évolution de l’observance de la supplémentation en vitamine D chez le nourrisson. L’objectif de l’étude était d’évaluer l’observance de la supplémentation durant les 3 premiers mois de vie et d’analyser l’influence de facteurs sociodémographiques et médicaux sur celle-ci. Méthode : Il s’agissait d’une étude de cohorte prospective réalisée dans 4 maternités de la métropole lilloise. Tous les nouveau-nés présents en suite de naissance les jours donnés ont été inclus, à l’exclusion de ceux résultant d’une grossesse multiple, ou en cas de défaut d’accord parental. Un questionnaire standardisé était soumis au(x) parent(s). Un rappel téléphonique était effectué au bout d’un et trois mois par téléphone afin de compléter un questionnaire de suivi. Un courriel était envoyé en cas d’absence téléphonique, avant des rappels ultérieurs. L’observance était jugée sur le calcul de la dose de vitamine D reçue par le nourrisson sur les sept jours précédant le rappel. Résultats : Sur les 520 nouveau-nés présents en maternité, 230 étaient inclus. La maternité Jeanne de Flandres était la plus représentée (n=117), en comparaison des 3 autres maternités périphériques (n=113). Les populations étaient homogènes à l’intérieur de chaque centre. Le taux de réponse était de 89.5% à un mois, et 85.2% à trois mois. À un mois, seuls 80,6% remplissaient le critère d’observance. Ce taux est stable à trois mois avec 77% des sondés. En analyse multivariée, l’observance était meilleure chez les patients utilisant la ZymaD® à un mois (OR=3,71 [1,64 ; 8,39]) et chez les nourrissons ayant une prescription de vitamine D supérieure aux recommandations à trois mois (OR=15,12 [1,54 ; 148,40]). Conclusion : Cette étude suggère une diminution de l’observance de la supplémentation en vitamine D dès le premier mois de vie. La prescription de dose supérieure aux recommandations en sortie de maternité facilitait la délivrance d’une dose moyenne suffisante de vitamine D.

Résumé traduit

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