Titre original :

Caractéristiques et représentations des patients consommateurs d'hypnotiques au long cours dans la maison de santé de Blériot-Sangatte en 2016

Mots-clés en français :
  • Hypnotiques et sédatifs
  • sommeil
  • troubles de l'endormissement et du maintien du sommeil
  • soins de santé primaires
  • croyances

  • Troubles du sommeil
  • Troubles du sommeil
  • Hypnotiques
  • Maisons de santé
  • Maisons de santé
  • Troubles de l'endormissement et du maintien du sommeil
  • Hypnotiques et sédatifs
  • Centres de santé communautaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M138
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 31/05/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La surconsommation d'hypnotiques est devenue un problème de santé publique en France. Les patients surestiment le temps de sommeil gagné grâce à leur traitement, rendant compliqué le sevrage en médecine générale. Notre objectif était de décrire la population de patients consommateurs d'hypnotiques au long cours dans la maison de santé de Blériot-Sangatte, et le temps gagné « perçu » par ces patients grâce aux hypnotiques. Méthodes : Etude épidémiologique descriptive prospective réalisée à la maison de santé de Blériot-Sangatte de novembre 2015 à janvier 2016. Etaient éligibles les patients de tout âge ayant eu au moins deux prescriptions d'hypnotiques au cours des 6 derniers mois, n'ayant pas de troubles mnésiques ou psychiatriques gênant la compréhension des questions. Les questionnaires ont été remplis par deux médecins généralistes et un remplaçant. Résultats : Parmi les 110 patients éligibles, 51 ont consulté sur la période de 2 mois et 50 ont été analysé (1 refus). Dans 80 % des cas, la primo-prescription était effectuée par un médecin généraliste. Les patients estimaient dormir 1h22 (écart type : 2h25) sans hypnotique, et 8h03 (écart-type : 1h38) avec le médicament. L'hypnotique était jugé efficace après 6 mois d'utilisation régulière par 80 % des patients ; 64 % jugeaient cette consommation dangereuse pour la santé. Parmi ces utilisateurs chroniques, 12 % avaient déjà entendu parler de la thérapie cognitivo-comportementale. Conclusion : Les règles d'hygiène et la physiologie du sommeil restent mal appliquées chez les consommateurs chroniques d'hypnotiques. Il convient d'insister sur la faible efficacité transitoire des hypnotiques, avant de prescrire ou renouveler un hypnotique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Rochoy, Michaël

AUTEUR

  • Pérard, Valentin
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