Titre original :

Psychose réactionnelle brève suite à l’annonce d’une prise en charge palliative, discussion autour du "syndrome d'Alexandrine"

Mots-clés en français :
  • soins palliatifs
  • aspects psychologiques
  • psychose réactionnelle brève

  • Soins palliatifs
  • Peur de la mort
  • Psychoses
  • Soins palliatifs
  • Troubles psychotiques
  • Attitude envers la mort
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2016LIL2M133
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/05/2016

Résumé en langue originale

La médecine doit parfois faire face à son incapacité à guérir. La peur de la mort reprend alors ses droits. Face à l’angoisse ressentie devant cette échéance inéluctable, le débordement des mécanismes de défense peut laisser place à l’éclosion de troubles psychotiques. Ce mode de réaction est décrit pour la première fois par le Dr Gomas en 2005 sous le nom de « Syndrome d’Alexandrine ». Méthode : En s’appuyant sur une revue de la littérature et sur la présentation de trois cas cliniques dans deux unités de soins palliatifs de Lille et Paris, il est proposé d’élaborer une réflexion sur la pertinence de ce diagnostic, ses spécificités, les mécanismes pathogéniques qui le sous-tendent et ses limites. Résultats : Un nombre très restreint d’articles s’intéresse à la question des troubles psychotiques brefs chez les patients pris en charge en unité de soins palliatifs. Dans un contexte médical où le confort du patient guide chaque décision et où tous les examens complémentaires ne sont pas systématiquement réalisés pour éliminer une étiologie organique, il peut être délicat de poser un diagnostic psychiatrique « d’élimination ». Notre hypothèse est que ce phénomène, peu fréquent, peut être diagnostiqué à tort comme un épisode confusionnel aigu, ou confondu avec d’autres affections psychiatriques ou organiques, si l’équipe n’est pas sensibilisée à la question du syndrome d’Alexandrine. Pourtant, si ce tableau ne touche qu’une infime partie des patients admis en unité de soins palliatifs, il n’en reste pas moins qu’il doit être repéré et traité de par les conséquences potentiellement néfastes qu’il peut engendrer, tant sur le plan physique que psychique. Un partenariat entre psychiatres et équipes soignantes de soins palliatifs semble nécessaire pour garantir une meilleure prise en charge de ce trouble.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Reich, Michel

AUTEUR

  • Rambaud, Laurence
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