Titre original :

Modalités de progression des cancers broncho-pulmonaires avec mutation du gène de l’epidermal growth factor receptor ou présentant un réarrangement du gène de l’anaplastic lymphoma kinase sous traitement par inhibiteur de tyrosine kinase

Mots-clés en français :
  • cancer broncho-pulmonaire
  • EGFR
  • ALK
  • TKI
  • progression
  • oligoprogression
  • effet flare

  • Poumon -- Cancer non à petites cellules
  • Thérapie moléculaire ciblée
  • Récepteurs du facteur de croissance épidermique
  • Inhibiteurs des tyrosine kinases
  • Carcinome pulmonaire non à petites cellules
  • Thérapie moléculaire ciblée
  • Récepteurs ErbB
  • Protein-tyrosine kinases
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2016LIL2M127
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/05/2016

Résumé en langue originale

Introduction : Le cancer broncho-pulmonaire (CBNPC) est la première cause de décès. La découverte des mutations du gène de l’Epidermal Growth Factor Receptor (EGFR) chez 10% des CBNPC et du réarrangement du gène de l’Anaplastic Lymphoma Kinase (ALK) chez 5% des CBNPC a changé la prise en charge thérapeutique. Le développement de thérapies ciblées dédiées nommées inhibiteurs de tyrosine kinase (TKI) a amélioré le pronostic de ces patients. Cependant, une progression tumorale survient inéluctablement. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer les modes de progression sous TKI des patients présentant une mutation de l’EGFR ou un réarrangement ALK dans le Nord-Pas-de-Calais. Matériels et Méthodes : Les patients ont été inclus de façon rétrospective à partir de la plateforme de biologie moléculaire. Etaient exclus les patients ne présentant pas de mutation EGFR ou de réarrangement ALK ainsi que les patients pris en charge en dehors du Nord-Pas-de-Calais. Le dossier médical était ensuite consulté avec recueil des caractéristiques démographiques, tumorales, les traitements antérieurs, le TKI instauré et le mode de progression, la survie globale (SG) et la survie sans progression (SSP), la prise en charge des progressions oligométastatiques et la description de l’effet flare. Résultats : 347 patients mutés EGFR et 86 patients réarrangés ALK ont été inclus. La SG était de 24 mois pour les mutés EGFR et de 36,37 mois pour les réarrangés ALK. Un TKI a été instauré 260 fois chez les mutés EGFR, 193 progressions relevées et la SSP était de 10,6 mois. Chez les réarrangés ALK, un TKI a été instauré 72 fois avec 47 survenues de progression et la SSP était de 10 mois. Les sites de progression les plus fréquents chez les mutés EGFR étaient le poumon, l’os, la plèvre, le cerveau, le médiastin et le foie et pour les réarrangés ALK le cerveau, le poumon, la plèvre, le foie, et l’os. Une poursuite du TKI en cas d’oligoprogression avec ou sans traitement local était constatée chez 59 patients. Un effet flare était observé chez 26 patients. Conclusion : Les modalités de progression tumorale dans les cancers bronchiques avec mutation EGFR ou réarrangement ALK sont différentes sous TKI. Les stratégies thérapeutiques en cas de progression doivent prendre en compte les possibilités de traitement local et le risque d’effet flare.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Cortot, Alexis

AUTEUR

  • Turlotte-Poletto, Amélie
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