Titre original :

Standardisation de l’évaluation de l’index de prolifération selon le Ki67 dans le pronostic des carcinomes corticosurrénaliens

Mots-clés en français :
  • carcinome coticosurrénalien
  • Ki67
  • standardisation
  • pronostic
  • reproductibilité

  • Corticosurrénalome
  • Marqueurs tumoraux
  • Carcinome corticosurrénalien
  • Antigène KI-67
  • Pronostic
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anatomie et cytologie pathologiques
  • Identifiant : 2016LIL2M118
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/05/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Le carcinome corticosurrénalien (CCS) est une tumeur rare avec un pronostic sombre. L’index de prolifération selon le Ki67 (Ki67IP) est un paramètre important dont l’implication pronostique a émergé ces dernières années. Il a récemment été proposé que le Ki67IP intervienne dans le choix du traitement du CCS. Dans cette optique, une standardisation de l’évaluation du KI67IP est nécessaire. Méthode : Le Ki67IP de 63 CCS a été évalué sur « hot spots » et sur zones au hasard, selon trois modalités : comptage visuel au microscope (CV), comptage manuel sur image imprimée (CM) et comptage automatisé (CA). Nous avons étudié la reproductibilité de ces méthodes ainsi que leur capacité à modéliser le pronostic sur la récidive et le décès. Parallèlement, nous avons tenté de déterminer un seuil optimal de Ki67IP, pronostique pour la survie sans récidive (SSR) et la survie globale (SG) dans notre population. Nous avons également évalué la valeur pronostique du Ki67IP, de l’index mitotique, du score de Weiss, du stade ENSAT, du statut de résection, de la présence ou non de symptômes hormonaux et de l’âge, sur la SSR et la SG. Résultats : Les taux de concordance inter-observateurs et inter-méthodes étaient meilleurs quand le Ki67IP était évalué sur « hot spots » (R=0,86 et R=0,89 respectivement) que sur zones au hasard (R=0,78 et R=0,73 respectivement). L’évaluation du Ki67IP par CM permettait une meilleure modélisation du pronostic sur la récidive (AIC=97,613) et le décès (AIC=139,926) que par CA (AIC=105,603 et 145,461 respectivement) et par CV (AIC=103,590 et 143,958 respectivement). Le seuil de Ki67IP à 15% permettait de séparer significativement deux populations de pronostic différent pour la SSR (p<0,0001) et la SG (p=0,0009). Le Ki67IP était le seul facteur pronostique indépendant de la SSR (p=0,0002) et constituait un des facteurs pronostiques indépendants de la SG (p=0,0008) avec le statut de résection (p=0,0102). Conclusion : L’évaluation de l’index de prolifération selon le Ki67 sur « hot spots » par comptage manuel sur image imprimée apparait dans notre étude comme la méthode la plus reproductible et celle qui modélisait le mieux le pronostic sur la récidive et le décès. L’index de prolifération selon le Ki67 est un facteur pronostique important de la survie sans récidive et de la survie globale.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Aubert, Sébastien

AUTEUR

  • Dibombe Ekambi, Munia, Laure-angélie
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