Titre original :

Les recommandations de dépistage de l'anévrysme de l'aorte abdominale sont-elles respectées ? : étude prospective aux urgences de Dunkerque

Mots-clés en français :
  • Anévrysme
  • aorte abdominale
  • dépistage
  • recommandations HAS

  • Anévrisme de l'aorte abdominale
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  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M110
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/05/2016

Résumé en langue originale

Contexte : L'anévrysme de l'aorte abdominale (AAA) est une maladie longtemps asymptomatique, qui se révèle souvent par la rupture, mortelle dans 80% des cas. L'échographie est un moyen de dépistage performant, simple et non irradiant. Le dépistage échographique de l'AAA chez les patients cibles permet une baisse de la mortalité spécifique. Des recommandations prônant ce dépistage ont été émises en France en novembre 2012. Sont-elles appliquées ? Méthode : Nous avons interrogé les patients cibles, soient les patients masculins de 65 à 75 ans, fumeurs ou anciens fumeurs, ou dès 50 ans en cas d'antécédent familial d'AAA chez les parents ou la fratrie, arrivant aux urgences de Dunkerque entre le 7 mai et le 31 décembre 2015. Nous leur avons demandé s'il avaient bénéficié d'une échographie de l'aorte abdominale, ou une échographie abdominale, ou une échographie Doppler artérielle des membres inférieurs, et à quelle date, pour savoir s'ils avaient bénéficié d'un dépistage de l'AAA depuis novembre 2012. Résultats : Nous avons inclus 55 patients et exclus 5. L'analyse portait sur 50 patients ; il n'a pas été possible de conclure pour 4 d'entre eux. Treize patients sur 46 (soit 28,3 %, IC95% [16,0 – 43,5]) ont bénéficié d'un dépistage échographique d'AAA depuis novembre 2012 ; 33 n'en ont pas eu (soit 71,7 %, IC95% [56,5 – 84,0]) et aucun dépistage ne leur avait été proposé. Parmi les 13 patients dépistés, 7 ont été dépistés par le médecin traitant (soit 53,9 %, IC95% [25,1 – 80,8]) et 6 par un autre spécialiste (soit 46,2%, IC95% [19,2 – 74,9]). Conclusion : Le dépistage de l'AAA dans notre population est faible. Il faut insister auprès des médecins afin de faire connaître et appliquer les recommandations françaises de novembre 2012 afin de baisser la mortalité liée à l'AAA.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Rochoy, Michaël

AUTEUR

  • Bearez, Chloé
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