Titre original :

Nutrition entérale efficace en première intention chez les patients pédiatriques recevant une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : le recours à la nutrition parentérale définit des patients plus sévères

Mots-clés en français :
  • Allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
  • pédiatrie
  • nutrition entérale
  • nutrition parentérale
  • maladie du greffon contre l'hôte

  • Cellules souches hématopoïétique
  • Homogreffes
  • Alimentation par sonde
  • Alimentation parentérale des enfants
  • Alimentation -- Évaluation
  • Transplantation de cellules souches hématopoïétiques
  • Transplantation de cellules souches hématopoïétiques
  • Transplantation de cellules souches hématopoïétiques
  • Allogreffes
  • Nutrition entérale
  • Nutrition parentérale
  • État nutritionnel
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2016LIL2M025
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/02/2016

Résumé en langue originale

Contexte Le statut nutritionnel pendant une greffe de cellules souches hématopoïétiques est essentiel pour la diminution de la morbi-mortalité. Les études réalisées en population adulte et pédiatrique et proposant une nutrition entérale (Enterai Nutrition (EN)) en première ligne suggèrent que l'administration de nutrition parentérale (Parenteral Nutrition (PN)) pourrait être un indicateur de sévérité accrue chez ces patients. Méthode : Tous les enfants allogreffés recevant un conditionnement myéloablatif dans notre service, d'avril 2003 à septembre 2014 ont été inclus dans l'étude L'EN était proposée comme faisant partie intégrale du protocole de soins. La PN était mise en place en cas d'intolérance de l'EN, de perturbations digestives majeures ou de perte pondérale sévère. Les deux groupes ont été comparés par leurs caractéristiques cliniques initiales, leurs complications aiguës et leur issue à long terme. Résultats : Des 108 patients greffés, 72% ont pu être alimentés par une EN exclusive et 28% ont eu besoin d'une PN. La principale différence prégreffe entre les groupes était le plus faible taux de donneur géno-identique dans le groupe EN+PN (30% vs 50,1%, p=0,02). En hospitalisation, ces patients présentaient une prise de greffe plus longue pour les plaquettes, une durée d'hospitalisation prolongée de 8,8 jours (p=0,0001) et une incidence accrue de maladie du greffon contre l'hôte (graft versus host disease (GVHD)) aigùe (56,7% vs 20,5%, p=0,0001). À 1 an de la greffe, la GVHD chronique était plus fréquente (30,4% vs 9,8%, p=0,027). Le statut nutritionnel était satisfaisant pendant l'hospitalisation pour les deux groupes. Des difficultés de stabilisation ou reprise pondérale ont eu lieu à domicile. À un an de suivi, le groupe EN+PN présentait un gain pondéral de 0,14% (vs 7,3% pour le groupe EN, p=0,019) par rapport au poids d'admission en greffe. Conclusion : L'utilisation de l'EN en première intention dans la prise en charge des greffes pédiatriques, associée à une PN en cas de besoin, est faisable et permet un maintien d'un statut nutritionnel satisfaisant. Les patients ayant eu besoin de la PN ont des critères de sévérité avant, pendant et à distance de la greffe.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bruno, Bénédicte

AUTEUR

  • Alarcon Fuentes, Martin
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