Titre original :

Revalvulation pulmonaire chirurgicale et percutanée des cardiopathies congénitales au C.H.R.U de Lille entre 2009 et 2015 : étude rétrospective de 130 patients

Mots-clés en français :
  • Revalvulation pulmonaire
  • cardiopathie congénitale
  • voie d’éjection ventriculaire droite
  • chirurgie cardiaque
  • cathétérisme
  • bioprothèse
  • homogreffe
  • valve percutanée

  • Coeur -- Malformations
  • Fonction ventriculaire droite
  • Prothèses valvulaires cardiaques
  • Cathétérisme cardiaque
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Cardiopathies congénitales
  • Insuffisance pulmonaire
  • Obstacle à l'éjection ventriculaire
  • Implantation de valve prothétique cardiaque
  • Cathétérisme cardiaque
  • Étude comparative
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2016LIL2M097
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/05/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La revalvulation pulmonaire percutanée comme alternative au remplacement valvulaire chirurgical fait l’objet de publications récentes mais les études comparant ces deux techniques sont peu nombreuses. Matériel et méthodes : Entre 2009 et 2015 à Lille, 130 patients consécutifs nécessitant une revalvulation pulmonaire étaient inclus : 38 bénéficiaient d’une revalvulation percutanée (groupe percutané, 29%) et 92 d’un remplacement valvulaire chirurgical (groupe chirurgie, 71%) par une homogreffe (n=43, 47%) ou une bioprothèse (n=49, 53%). La survenue d’un évènement majeur (décès, endocardite infectieuse, arythmie ventriculaire grave, insuffisance cardiaque, remplacement valvulaire chirurgical) était comparée. L’évolution des paramètres d’échographie et d’IRM était également comparée. Résultats : Le suivi moyen était de 28 mois (groupe percutané : 27 mois ; groupe chirurgie : 29 mois). Il n’existait pas de différence de survenue d’évènements majeurs entre les deux groupes (groupe percutané, n=4, 10,5% ; groupe chirurgie, n=10, 11%) qui survenaient après un délai moyen de 10 mois (groupe percutané) et 16 mois (groupe chirurgie). L’incidence de survenue d’une endocardite infectieuse était plus importante dans le groupe percutané (10% vs 4%) mais le remplacement valvulaire était plus fréquent dans le groupe chirurgie (6,5%). Un patient décédait dans le groupe percutané d’une endocardite infectieuse avec poussée d’insuffisance cardiaque. Un échec de procédure survenait dans le groupe percutané (morphologie de la voie d’éjection ventriculaire droite incompatible avec l’implantation). Il n’était pas noté de différence d’évolution des paramètres d’IRM entre les périodes pré et postopératoires (fuite pulmonaire, fractions d’éjection ventriculaires droite et gauche) en dehors de la diminution du volume télédiastolique du ventricule droit qui était meilleure dans le groupe chirurgie. Il n’était pas montré de différence d’évolution des paramètres échographiques jusqu’à 1 an postopératoire (gradient moyen, fraction de raccourcissement) en dehors de la régression du gradient maximal qui était meilleure dans le groupe percutané. Conclusion : La revalvulation percutanée est une alternative efficace à la chirurgie dans la prise en charge des voies d’éjection droite défaillantes. L’endocardite infectieuse reste une complication redoutable et fréquente de cette technique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Godart, François

AUTEUR

  • Batteux, Clément
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