Titre original :

Epilepsie et prescription des traitements antiépileptiques dans les tumeurs cérébrales primitives en pédiatrie : facteurs de risque et analyse des pratiques au centre hospitalier régional et universitaire et au centre Oscar Lambret de Lille

Mots-clés en français :
  • Epilepsie
  • tumeurs cérébrales primitives
  • facteurs de risque
  • traitement antiépileptique

  • Cerveau -- Tumeurs chez l'enfant
  • Cerveau -- Tumeurs
  • Cerveau -- Tumeurs
  • Épilepsie chez l'enfant
  • Épilepsie chez l'adolescent
  • Anticonvulsivants
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Tumeurs du cerveau
  • Tumeurs du cerveau
  • Tumeurs du cerveau
  • Tumeurs du cerveau
  • Tumeurs du cerveau
  • Épilepsie
  • Épilepsie
  • Anticonvulsivants
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2016LIL2M081
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/04/2016

Résumé en langue originale

Contexte : L’épilepsie est une comorbidité importante des tumeurs cérébrales primitives (TCP) de l’enfant. Elle en accompagne l’évolution dans 30 % des cas. Il n’existe pas de recommandations spécifiques concernant les modalités de prescription des traitements antiépileptiques (TAE) dans les TCP pédiatriques. Certains TAE peuvent pourtant être responsables d’interactions médicamenteuses délétères avec les chimiothérapies. Le lévétiracétam (LEV) ou le valproate (VPA) pourraient avoir, au contraire, des effets antinéoplasiques propres et leur utilisation fait consensus chez l’adulte. Méthode : Cette étude de cohorte, observationnelle et rétrospective, avait pour objectif principal de décrire la population des patients de moins de 18 ans suivis au Centre Hospitalier Régional et Universitaire et au Centre Oscar Lambret de Lille pour une TCP et ayant reçu un TAE au cours de la prise en charge de la TCP. Les enfants inclus avaient été diagnostiqués d’une TCP entre le 1er janvier 2000 et le 31 décembre 2014. Résultats : Parmi 521 patients inclus, 156 (30 %) avaient eu au moins une crise d’épilepsie (CE). Les CE étaient partielles, simples ou complexes dans 58 % des cas et généralisées dans 31 % des cas. Un TAE avait été prescrit chez 111 patients pour un total de 206 prescriptions recueillies. Les TAE les plus prescrits étaient le LEV (25%), le VPA (25%) et la carbamazépine (17%). La part du LEV dans les prescriptions augmentait après 2010 alors que celle du VPA diminuait. Vingt-neuf patients avaient reçu un TAE concomitamment à de la chimiothérapie, sans modification thérapeutique en cas d’utilisation d’un TAE inducteur enzymatique. Il n’était pas relevé d’effet secondaire grave des TAE lors du traitement des TCP. Une CE avant le diagnostic de TCP était plus fréquente en cas de localisation tumorale sus-tentorielle (p < 0,001) et de lésion de bas grade (p < 0,001). Le risque de CE après le diagnostic était plus important en cas de lésion de haut grade (HR : 1,959 (1,239 ; 3,096), p = 0,004), de reliquat tumoral post-chirurgical (HR : 3,288 (1,808 ; 5,979), p < 0,001), de rechute tumorale (HR : 6,276 (3,658 ; 10,769), p < 0,001) ou de TCP métastatique au diagnostic (HR : 2,345 (1,397 ; 3,937), p = 0,001). Conclusion : Le LEV ou le VPA seraient les traitements de choix de l’épilepsie en cas de TCP. Ils étaient majoritairement prescrits dans notre série mais inconstamment. Il serait important d’harmoniser les pratiques au niveau régional, voire national.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Leblond, Pierre

AUTEUR

  • Levy, Gabriel
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