Titre original :

Quelles sont les indications de prescription des neuroleptiques en soins palliatifs ? : évaluation des pratiques dans une unité de soins palliatifs au sein d’un centre de lutte contre le cancer

Mots-clés en français :
  • Neuroleptiques
  • antipsychotiques
  • soins palliatifs
  • nausées
  • vomissements
  • agitation
  • métoclopramide
  • halopéridol
  • occlusion
  • oncopsychiatrie

  • Cancer
  • Neuroleptiques
  • Tranquillisants
  • Centres de lutte contre le cancer
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Tumeurs
  • Soins palliatifs
  • Neuroleptiques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M083
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/04/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Les soins palliatifs sont une discipline récente qui prend en compte le patient dans sa globalité. Lorsque c’est possible, le traitement étiologique est privilégié, mais le recours au traitement symptomatique est parfois nécessaire. Les neuroleptiques font partie des traitements utilisés en soins palliatifs à visée symptomatique. Cependant, ces molécules, bien qu’elles soient utilisées depuis plus de 50 ans en psychiatrie, sont peu étudiées dans le cadre des soins palliatifs. Méthode : A partir des données informatisées de l’unité de soins palliatifs du Centre Oscar Lambret de Lille, nous avons réalisé une analyse des pratiques. L’objectif principal était de savoir quelles étaient les indications de prescription des neuroleptiques (antipsychotiques et neuroleptiques cachés). Nous avons aussi voulu savoir quelles étaient les modalités de prescription, et le profil d’efficacité et de tolérance de chaque molécule. Résultats : Nous avons retrouvé, entre le 01/01/2013 et le 31/12/2014, 285 prescriptions de neuroleptiques. Les molécules retrouvées étaient le métoclopramide, l’halopéridol, la cyamémazine, la dompéridone, la rispéridone, le zuclopenthixol, l’amisulpride, la chlorpromazine, l’alizapride et le dropéridol. Les prescriptions de neuroleptiques concernaient 48% des séjours. Les indications étaient les nausées et vomissements (65%), l’agitation (9%), les hallucinations (9%), la confusion (8%), l’anxiété (6%), le hoquet (1%). La molécule la plus prescrite était le métoclopramide (54%) puis l’halopéridol (30%). Les traitements étaient globalement efficaces et bien tolérés, avec seulement six cas d’effets indésirables. Les antipsychotiques atypiques étaient peu prescrits. Conformément aux recommandations pour la prise en charge des nausées et vomissements, l’halopéridol était préféré en cas d’occlusion sur carcinose péritonéale, le métoclopramide était préféré dans les autres cas. Conclusion : Les neuroleptiques sont largement prescrits en soins palliatifs. L’antipsychotique le plus prescrit est l’halopéridol, avec une bonne efficacité sur plusieurs symptômes. Les antipsychotiques atypiques sont prometteurs, et sont adaptés à une prise en charge palliative précoce. Ils sont peu connus des équipes de soins palliatifs, par conséquent une collaboration avec l’équipe de psycho-oncologie est essentielle afin d’améliorer la prise en charge des patients.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Da Silva, Arlette

AUTEUR

  • Preiss, Manon
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