• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Psychiatrie
• Identifiant : 2016LIL2M067
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 06/04/2016

Résumé en langue originale

A partir d’une observation clinique, nous effectuons une revue de la littérature concernant les aspects psychopathologiques et criminogènes des auteurs de parricide, leur évolution, et nous nous interrogeons sur les problématiques liées à l’expertise psychiatrique des sujets atteints de troubles psychotiques. Le passage à l’acte parricide est rare, représentant 2 à 3% de l’ensemble des homicides en France. Les auteurs de parricide sont principalement des hommes jeunes et souffrent fréquemment de troubles psychotiques. En premier lieu, ces sujets sont atteints de schizophrénie paranoïde avec des co-morbidités addictologiques. Le passage à l’acte est rarement inaugural de la maladie. Sur le plan criminogène, une sémiologie du parricide psychotique est décrite dans la littérature : une tentative de fuite ou recherche d’aide est repérée avant le parricide, le passage à l’acte est décrit comme « non organisé », et la réaction post critique est marquée par l’absence de tentative de dissimulation du crime et la fréquence des idées suicidaires. La reconnaissance des faits est majoritairement retrouvée. L’évolution des auteurs de parricide pathologique est peu étudiée, mais on relève un deuil compliqué. La récidive homicidaire est rare. Dans le contexte d’une société de plus en plus sécuritaire, l’expert psychiatre se prononce sur des questions de responsabilité et de dangerosité chez ces sujets psychotiques auteurs d’homicide. Des divergences parmi les experts sont relevées en ce qui concerne l’interprétation médico-légale.

Résumé traduit

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