Titre original :

Limitations et arrêts des thérapeutiques en unité de surveillance continue : prévalence et description sur six mois

Mots-clés en français :
  • USC
  • limitation et arrêt des thérapeutiques
  • ventilation non invasive

  • Abstention thérapeutique
  • Unités de surveillance continue
  • Ventilation non invasive
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Abstention thérapeutique
  • Service hospitalier d'urgences
  • Ventilation non effractive
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2016LIL2M063
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 31/03/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Les décisions de Limitation ou Arrêt des Thérapeutiques(LAT) pourraient être fréquentes en Unité de Surveillance Continue (USC), mais sont peu étudiées. Nous avons analysé la prévalence des LAT dans une USC médico-chirurgicale sur 6 mois avec la description et leurs modalités. Méthode : Etude observationnelle, rétrospective, monocentrique sur 6 mois dans une USC « attenante » à une réanimation polyvalente. Les données relevées issues des dossiers médicaux, étaient l’âge, le motif d’admission, les scores de sévérité à l’admission (IGSII, SOFA), le score de Charlson, et index de Knaus. Les objectifs de l’étude étaient de déterminer la prévalence et les facteurs associés au LAT, et à la mortalité, et de décrire les modalités de LAT. Résultats : Sur les 405 patients admis en USC durant la période étudiée, 79 (19,5 %) étaient en LAT. Ces patients étaient souvent peu autonomes et présentaient d’importantes comorbidités. Le motif d’admission le plus fréquent chez ces patients était la détresse respiratoire aigue (51,8 %). L’usage de la Ventilation Non Invasive (VNI) était très fréquent (39 %). Une décision de LAT était associée à une mortalité hospitalière plus élevée (50,6 %). Les facteurs associés à la mortalité étaient : un âge élevé (OR : 1,09 [1,02 – 1,15]), la présence de nombreuses comorbidités (OR : 7,34 [1,94 – 27,8]), un score SOFA élevé (OR : 1,36 [1,03 – 1,8]), l’insuffisance respiratoire aigue hypoxémique (OR : 24,8 [3,52 – 175,3]). Un arrêt des thérapeutiques était décidé chez 16 patients, soit 20 % des patients en LAT. Une sédation « palliative » était instaurée dans la majorité des cas (87,5 %), l’arrêt de la VNI n’était pas systématique (43,8 %). Conclusion : Les patients en LAT sont fréquents en USC. Si les patients en insuffisance respiratoire aigue hypercapnique semblent en tirer un bénéfice, la mortalité des patients âgés, polydéfaillants ou en insuffisance respiratoire hypoxémique est élevée. Au vu de leur taux de mortalité, il se pose la question de la pertinence d’une prise en charge en USC et du bénéfice à en attendre.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Van Grunderbeeck, Nicolas

AUTEUR

  • Molmy, Perrine
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