Titre original :

Etude rétrospective multicentrique évaluant l’impact de l’étalement de la radiothérapie dans les cancers indifférenciés du cavum non métastatiques de l’enfant et du jeune adulte de moins de 25 ans

Mots-clés en français :
  • carcinome indifférencié du cavum
  • pédiatrie
  • radiothérapie

  • Partie nasale du pharynx
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Partie nasale du pharynx
  • Carcinomes
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Oncologie
  • Identifiant : 2016LIL2M056
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/03/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Le carcinome indifférencié du nasopharynx (CNP) de l’enfant est une tumeur rare en France dont le traitement repose sur une association de radio chimiothérapie (RTCT). L’objectif principal de l’étude, outre de faire un état des lieux du traitement du CNP depuis l’utilisation des techniques modernes de RT, est d’évaluer l’impact de l’étalement de la RT sur la survie sans récidive (DFS). Méthode : Tous les patients de moins de 25 ans présentant un CNP non métastatique pris en charge entre 1999 et 2015 dans 7 centres de RT ont été inclus. 2 groupes de patients ont été définis, les patients ayant reçu une RT « optimale » (% de temps en plus de RT <15% et pas d’arrêt prématuré de la RT) et les patients ayant reçu une RT « non-optimale » (% de temps en plus de RT ≥15% ou arrêt prématuré de la RT). Résultats : 95 patients, d’âge médian de 15 ans [7-23ans], ont été inclus. 67% des patients ont été traités via une filière pédiatrique. 95% des patients ont bénéficié d’une CT première, 40% ont été traité par RT conformationnelle et 60% par RT conformationnelle par modulation d’intensité. La dose médiane de RT délivrée au niveau du cavum était de 65Gy [Extrêmes : 45-74Gy]. La RT délivrée était « optimale » pour 61% des patients et non optimale pour 39%. 59% des patients ont reçu une CT concomitante à la radiothérapie. 31% des patients (29/95) ont bénéficié d’un traitement adjuvant principalement par Interféron. Avec un suivi médian de 4,5ans (IC95% [3,6-5,5 ans]), la survie globale est de 94% (IC95% [85-97%]) et la DFS de 86% (IC95% [77-92%]) à 3 ans. L’étalement de la RT pour les CNP pédiatriques ne modifie pas significativement le devenir du patient (HR=0,6 [0,2-2,0], p=0,42). En analyse multivariée, seul le délai de prise en charge apparait comme facteur de risque (HR=1,2 [1,01-1,35], p=0,03). Conclusion : L’étalement de la RT n’a pas influencé la SG et la DFS qui sont satisfaisantes malgré un traitement très hétérogène. La dose de RT délivrée, la CT concomitante et l’utilisation d’un traitement d’entretien ne sont pas des facteurs pronostiques mais majorent les toxicités aigües. Ces résultats encouragent une désescalade thérapeutique afin d’améliorer la qualité de vie des enfants pendant le traitement, notamment en diminuant la dose de RT, en fonction de la réponse à la CT initiale, afin de réduire les toxicités à long terme.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Helfre, Sylvie

AUTEUR

  • Jouin-Bortolotti, Anaïs
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