Titre original :

Enquête analytique du ressenti des médecins généralistes confrontés à la prise en charge du patient fibromyalgique

Mots-clés en français :
  • Enquête de pratique
  • fibromyalgie
  • médecine générale
  • ACR
  • diagnostic
  • traitement
  • France

  • Fibromyalgie
  • Médecine -- Pratique
  • Médecins généralistes
  • Fibromyalgie
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Prise en charge de la maladie
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M040
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 03/03/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La fibromyalgie est une pathologie incluant des douleurs, une asthénie, des troubles du sommeil et des troubles de l'humeur dont l'étiologie est inconnue. Les médecins restent sceptiques à son sujet. L'objectif principal de cette étude était d'identifier les liens existant entre la classification de la fibromyalgie par les médecins généralistes en maladie/syndrome/symptôme et certains facteurs comme les données sociodémographiques, les habitudes diagnostiques et le ressenti de ces médecins. Les objectifs secondaires étaient de décrire les facteurs de décision diagnostique et thérapeutique. Méthode : il s'agissait d'une enquête de pratiques prospective déclarative, par questionnaire postal, adressé à un échantillon randomisé de 500 médecins généralistes en exercice en France métropolitaine entre le 28 septembre et le 30 octobre 2015. Résultats : il y a eu 171 retours de questionnaires (34.2% de participation). La classification de la fibromyalgie en syndrome est corrélée à une plus forte utilisation des critères ACR. La classification en maladie est liée à une moins forte utilisation des critères ACR. La classification en symptôme est liée à la non utilisation des critères ACR. Dans 49% des cas c'est le rhumatologue qui fait le diagnostic. S'il est fait par le généraliste, celui-ci utilise plus la métacognition (76%), le diagnostic d'élimination (64%) que les critères ACR (28%). Les thérapies utilisées en traitement de fond sont essentiellement les moyens non physiques non médicamenteux (ex psychothérapie), les moyens physiques (ex kinésithérapie), les paliers 1 et 2, puis les antidépresseurs. L'utilisation du palier 3 et des antiépileptiques est peu fréquente. En aiguë, les paliers 1 et 2 ont une grande place, les thérapies non médicamenteuses physiques et non physiques sont assez utilisées. L'utilisation des antidépresseurs, du palier 3 et des antiépileptiques est variable. L'abstention thérapeutique est très peu fréquente. Les praticiens déclarent prescrire surtout « parce qu'on ne peut pas laisser souffrir les gens » (72%). Les praticiens déclarent à 57.5% ne pas avoir de problème de communication avec le patient fibromyalgique. Enfin, 35.2% des médecins voudraient que la recherche explique la physiopathologie. Conclusion : La plupart des médecins généralistes ne décrivent pas la fibromyalgie en tant que maladie. Si leurs prescriptions sont conformes aux recommandations, ils ont une grande difficulté à l'identifier sur le plan sémantique.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Levisse, Philippe

AUTEUR

  • Poulain, Marc
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