Titre original :

Etude comparative du couple métal-métal en resurfaçage de hanche et en prothèse totale à grand diamètre : analyse du relargage des ions métalliques

Mots-clés en français :
  • Hanche
  • arthroplastie
  • grand diamètre
  • resurfaçage
  • ions métallique

  • Articulation coxo-fémorale
  • Arthroplastie
  • Prothèses de hanche
  • Métaux dans l'organisme
  • Ions métalliques
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Arthroplastie prothétique de hanche
  • Arthroplastie prothétique de hanche
  • Prothèse de hanche
  • Prothèses articulaires métal-métal
  • Ions
  • Étude comparative
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2016LIL2M042
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/03/2016

Résumé en langue originale

Contexte : On estime à 500 000, le nombre d’arthroplasties métal-métal à grand diamètre (LDH) implantées dans le monde ces 15 dernières années. Après de bons résultats à court et moyen terme, les registres nationaux ont montré un taux d’échec important avec des complications classiques ou spécifiques (réactions allergiques aux débris métalliques). En association à la corrosion passive, Il a été montré qu’une corrosion à la jonction connecteur – col était une source importante de relargage ionique : le phénomène de trunionite. Notre hypothèse était que le relargage ionique est plus important pour l’implant Durom® LDH™ du fait de la modularité, se traduisant par une dissociation du ratio Cobalt/Chrome. Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective, comparative, ouverte, monocentrique, incluant toutes les arthroplasties à grand diamètre Durom® réalisées entre février 2004 et mars 2006. Etaient exclus les patients porteurs d’une autre arthroplastie. 90 resurfaçages et 83 prothèses ont été inclus. Lors de la révision clinique, les scores de Devane, Oxford, PMA et Harris étaient réalisés, les patients bénéficiaient d’une radiographie de bassin et d’un dosage des ions (chrome, cobalt et titane) sur sang total. Les analyses statistiques ont été réalisées après ajustement sur les facteurs de confusion connus : l’âge, le sexe, l’IMC, le diamètre fémoral, l’inclinaison de la cupule. Résultats : Le recul moyen était de 9 ans. Les taux médians d’ions chrome, cobalt et titane étaient significativement plus importants dans le groupe LDH (p<0.0001) avec une dissociation des ratios Co/Cr et Co/Ti plus importante dans le groupe LDH (p<0.0001). Il existait également une corrélation entre échec de l’arthroplastie et taux élevés d’ions (p<0.0001). Discussion : Notre étude retrouvait des taux d’ions élevés dans les deux cohortes en faveur d’une corrosion passive. Les taux étaient significativement plus élevés dans le groupe LDH avec une dissociation du ratio Co/Cr en faveur d’une corrosion à la jonction connecteur - col. Une valeur seuil de 7μg/L de Co semblait être la valeur-seuil diagnostique d’échec de l’arthroplastie métal-métal (Sp=99% et Se=92%).

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Girard, Julien

AUTEUR

  • Ridon, Pierre-Emmanuel
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