Titre original :

Facteurs associés à la réalisation d'une vaccination contre l'hépatite B chez les enfants de 7 à 15 ans suivis à la maison de santé de Laventie

Mots-clés en français :
  • Couverture vaccinale
  • hépatite B
  • parents
  • facteurs associés
  • hésitation vaccinale

  • Vaccin antihépatite B
  • Vaccination des enfant
  • Adolescents -- Maladies
  • Patients -- Coopération
  • Parents
  • Maisons de santé
  • Vaccin antihépatite B
  • Vaccin antihépatite B
  • Parents
  • Acceptation des soins par le patient
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M034
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/02/2016

Résumé en langue originale

Contexte : L'hépatite B est un problème de santé publique en France. Depuis 2008, la couverture vaccinale (CV) contre le virus de l'hépatite B (VHB) chez les nourrissons connaît une très nette progression. Chez les grands enfants et les adolescents le taux de CV reste très inférieur aux objectifs. L'objectif de l'étude était de mettre en évidence les facteurs associés à la réalisation d'une vaccination contre le VHB chez les enfants âgés de 7 à 15 ans suivis à la maison de santé pluridisciplinaire (MSP) de Laventie. Méthodes : Etude observationnelle, prospective, par questionnaires parentaux, réalisée au sein de la MSP entre mai et août 2015. Résultats : 152 questionnaires ont été analysés. 54% des enfants étaient vaccinés. Les enfants étaient mieux vaccinés si leurs parents : estimaient la vaccination contre le VHB aussi bénéfique que la vaccination en général et pas plus risquée, s'ils étaient favorables à les vacciner contre toutes les maladies dangereuses, s'ils s'en remettaient complètement à leur médecin ou suivaient en général ses conseils en matière de vaccination, s'ils connaissaient le statut vaccinal (SV) de leur enfant vis-à-vis du VHB et s'ils s'estimaient eux même vaccinés contre le VHB. En population globale, la vaccination contre le VHB était jugée plus risquée que la vaccination en général (5,1/10±2,6 vs 4,5/10±2,2 p<0,05). Ce risque supérieur n'était retrouvé que chez les parents d'enfants non vaccinés refusant la prescription d'un vaccin contre le VHB en fin de consultation (6,5/10 ±2,2). La moitié des parents d'enfants non vaccinés (33/66) ont refusé la prescription d'un vaccin contre le VHB par leur médecin à la fin de la consultation. 18% des non vaccinés (12/66) ont bénéficié d'une vaccination de rattrapage 4 mois après la fin de l'étude. Les parents d'enfants non vaccinés acceptant la prescription connaissaient moins bien le SV de leur enfant vis-à-vis du VHB que ceux la refusant (41% vs 72% p<0,01). Discussion : Deux profils de parents d'enfants non vaccinés se dégageaient. Des parents négligents qui ne connaissaient pas le SV de leur enfant vis-à-vis du VHB et qui acceptaient la prescription d'un vaccin contre ce VHB en fin de consultation ; des parents réticents qui connaissaient le SV de leur enfant à ce sujet, qui exprimaient des craintes vis-à-vis de ce vaccin et qui refusaient la prescription. Des mesures ciblées visant ces 2 types de population doivent être mises en place afin d'améliorer le taux de CV de ces enfants.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Martinot, Alain

AUTEUR

  • Mohr, Loïc
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