Titre original :

Prévalence du syndrome d’hyperstimulation ovarienne chez les patientes déclenchées par agoniste de la GnRH pour réponse folliculaire excessive

Mots-clés en français :
  • Syndrome d’hyperstimulation ovarienne
  • déclenchement par agoniste de la GnRH
  • hypercoagulabilité

  • Stimulation de l'ovulation
  • Gonadolibérine
  • Syndrome d'hyperstimulation ovarienne
  • Syndrome d'hyperstimulation ovarienne
  • Thrombophilie
  • Induction d'ovulation
  • Hormone de libération des gonadotrophines
  • Induction d'ovulation
  • Syndrome d'hyperstimulation ovarienne
  • Syndrome d'hyperstimulation ovarienne
  • Prévalence
  • Syndrome d'hyperstimulation ovarienne
  • Thrombophilie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2016LIL2M032
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/02/2016

Résumé en langue originale

Contexte : Dans la littérature la prévalence du syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHO) modéré à sévère varie de 3 à 10% et peut même atteindre 31% chez les patientes à haut risque. De nombreuses études font état d'une diminution de SHO modéré à sévère lors de l’utilisation d’un agoniste de la GnRH pour le déclenchement de l'ovulation. Cependant, la définition du SHO est rarement décrite et le SHO lui-même, n’est presque jamais recherché de manière systématique. Il est reconnu que le SHO entraine un état d’hypercoagulabilité, mais aucune étude ne s’est intéressée aux paramètres de l’hémostase après un déclenchement par agoniste de la GnRH chez ces patientes à haut risque avec des taux d’oestradiol circulant élevé. Méthode : Nous avons réalisé une étude monocentrique prospective portant sur 52 patientes incluses de janvier 2014 à juin 2015. Le SHO était recherché de manière systématique selon les critères de Lamazou et al.(1) le jour de la ponction folliculaire (T0), à 48h (T1) et à 7 jours (T2). Nous avons également étudié les paramètres de l’hémostase à ces différents temps puis nous les avons comparé à l’état de base de chaque patiente, au moins 6 semaines après la ponction folliculaire (T3). Étaient incluses toutes les patientes âgées de 18 à 43 ans à haut risque d’hyperstimulation ovarienne, définit par un taux d’oestradiol > 3000 pg/mL et/ou plus de 20 follicules de plus de 11 mm le jour du déclenchement, sous protocole antagoniste pour FIV et déclenchées par agoniste de la GnRH. Une absence de soutien de phase lutéale était requise, ainsi que la congélation de toute la cohorte embryonnaire obtenue (« freeze-all » strategy). Résultats : La prévalence du SHO modéré à sévère selon les critères de Lamazou et al. à chaque temps de l'étude était respectivement de 26,9% à T0 (14/52), de 15,38% à T1 (8/52) et de 7,6% à T2 (4/52). Au total 18 patientes ont présenté un SHO modéré à sévère soit 34,6%. 1 seule patiente a présenté un SHO sévère nécessitant l’hospitalisation. Aucune différence clinique ou au cours de la stimulation n'a été observée entre les patientes ayant présenté un SHO et les autres. L'étude des paramètres de l'hémostase a mis en évidence un état d'hypercoagulabilité à chaque temps de l’étude sans qu’il n’ait été observé d’évènement thrombo-embolique. Nous avons observé une décroissance rapide des taux d'oestradiol et de progestérone au cours de l’étude. Le taux de grossesse par ponction était de 26,9%. Conclusion : La prévalence du SHO modéré à sévère était bien supérieure à celle attendue, la présence d’une patiente ayant été hospitalisée pour SHO sévère est concordant avec les données de la littérature rapportant que le déclenchement par agoniste de la GnRH n’élimine pas 100% des SHO.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Peigné, Maëliss

AUTEUR

  • Lobert, Mélanie
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