Titre original :

Corrélation clinique et pathologique de la forme activée du récepteur de la progestérone dans le cancer du sein et de l'endométre

Mots-clés en français :
  • Récepteur de la progestérone
  • modèle de distribution
  • forme agrégée

  • Sein -- Cancer
  • Endomètre
  • Progestérone
  • Marqueurs biologiques
  • Tumeurs du sein
  • Tumeurs de l'endomètre
  • Récepteurs à la progestérone
  • Agrégation des récepteurs
  • Marqueurs biologiques tumoraux
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Oncologie
  • Identifiant : 2016LIL2M031
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/02/2016

Résumé en langue originale

Contexte : La mise en évidence, d'une forme agrégée aberrante (transcriptionnellement active) du récepteur de la progestérone, pourrait signifier que des patientes porteuses d'un cancer du sein ou de l’endomètre exprimant ce modèle agrégé, seraient plus susceptibles d'être répondeuses aux antiprogestérones. L'objectif de l'étude était de décrire l'histologie et d'étudier le devenir des patientes porteuses d'un cancer du sein ou de l’endomètre localisé selon le modèle de distribution du récepteur de la progestérone. Méthode : 789 blocs tumoraux issus de patientes porteuses d'un cancer du sein et 56 blocs issues de patientes porteuses d'un cancer de l’endomètre traitées au centre OSCAR-LAMBRET ont été sélectionnés. Une analyse de la distribution sub-nucléaire des récepteurs hormonaux, ainsi que l'ensemble des données histologiques et cliniques comportant l'âge, le grade tumoral, la taille, le stade, le statut HER2, la positivité des récepteurs hormonaux, les traitements reçus et l'analyse de survie ont été recueillis. Résultats : Cancer du sein : 79% des patientes exprimaient, soit l'isoforme PRA et/ou PRB. 25 % des patientes exprimant PRA et 23% des patientes exprimant PRB présentaient une forme activée. Le modèle activé des isoformes PRA et PRB était associé à un haut grade tumoral (p=0.001) (p=0.046). Les patientes PR positive traitées par anti-oestrogènes avaient une meilleure survie que les patientes PR négatives (p<0.0001). La survie sans récidive était identique selon le modèle de distribution. La forme activée de PRA et de PRB était indépendante de l'expression d'HER2 Era et du Ki67. Cancer de l’endomètre : Un total de 83 % des patientes étaient positives soit pour l'isoforme PRA et/ou PRB. Parmi ces patientes, 55% (26/47) présentaient une forme activée. La forme activée était indépendante du Kl 67% et du grade tumoral. Conclusion : Ces données, couplées aux résultats observés sur l'étude des récepteurs aux oestrogènes, renforcent l'hypothèse que le modèle activé pourrait être un bio-marqueur prédictif de réponse aux anti-progestérones.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bonneterre, Jacques

AUTEUR

  • Jamme, Philippe
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