Titre original :

Prise en charge des affections ophtalmologiques aiguës sans facteur de gravité en soin primaire en France : état des lieux de la prescription d'une l'antibiothérapie locale

Mots-clés en français :
  • Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé
  • oeil rouge aigu
  • conjonctivite aiguë
  • soin primaire
  • antibiothérapie locale
  • facteurs favorisants

  • Oeil -- Infections
  • Antibiotiques
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Soins de santé primaires
  • Infections de l'oeil
  • Antibactériens
  • Ordonnances médicamenteuses
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Soins de santé primaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2016LIL2M029
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/02/2016

Résumé en langue originale

Contexte : en 2004, l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé publiait des recommandations de bonne pratiques concernant la prescription de « Collyres et autres topiques antibiotiques dans les infections oculaires superficielles ». Dans ce texte, l'antibiothérapie n'est pas recommandée en première intention dans le contexte étudié. La pratique en soin primaire semble cependant être encore éloignée de ces recommandations. Une étude du contexte au sein duquel ces antibiothérapies locales pourraient permettre de mettre en évidence des facteurs favorisants ces prescriptions. Méthode : il s'agit d'une étude statistique analytique descriptive rétrospective avec analyse univariée et multivariée réalisée par questionnaire auprès d'un échantillon de 330 médecins généralistes de France métropolitaine. Cette étude vise à mettre en évidence des facteurs favorisants la prescription d'une antibiothérapie locale devant un oeil rouge aigu douloureux sans signe de gravité au sein de ces cabinets de ville. Résultats : Cette étude a permis de mettre en évidence que les praticiens généralistes prescrivaient une antibiothérapie locale dans près de 60% des cas. Nous avons montré que les médecins de 60 ans et plus avaient tendance à moins prescrire d'antibiothérapie locale par rapport à un médecin âgé de 45 ans ou moins, devant un oeil rouge aigu douloureux en l'absence de facteur de gravite. Il est également démontré que le fait d'avoir au moins un élément matériel diagnostic spécifique à l'ophtalmologie diminue la probabilité de prescription d'une antibiothérapie locale en première intention.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Facon, Gonzague

AUTEUR

  • Gosset, Nicolas
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