Titre original :

Psychopathologie du terrorisme et de la radicalisation

Mots-clés en français :
  • terrorisme
  • terrorism
  • psychiatrie
  • psychopathologie
  • radicalisation
  • déradicalisation
  • djihadism
  • djihad
  • djihadisme
  • jihad
  • jihadisme
  • jihadism
  • terror
  • political violence
  • violence politique
  • attentat
  • suicide

  • Terrorisme
  • Attentats-suicides
  • Radicalisation violente
  • Djihadistes
  • Psychopathologie
  • Violence politique
  • Terrorisme
  • Psychopathologie
  • Psychologie criminelle
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2016LIL2M023
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 03/02/2016

Résumé en langue originale

Introduction : La recrudescence des actes terroristes et l’augmentation des incarcérations pour des faits de terrorisme ont conduit les psychiatres à être de plus en plus sollicités par les pouvoirs publics pour intervenir autour de la question de la radicalisation et auprès d’individus désignés comme radicalisés. Méthode : Après avoir abordé les problématiques qui entourent les définitions actuelles du terrorisme, et mi en avant les biais de l’approche judiciaire nous avons tenté une démarche scientifique et historique pour décrire le terrorisme d’un point de vue purement phénoménologique à la lumière de la psychopathologie, pour en cerner les limites. Nous avons aussi abordé le thème de la radicalisation et exploré les théories psychopathologisantes du terrorisme ainsi que les autres théories explicatives issue des sciences cognitives. Résultats : Nous avons pu aboutir à une définition universelle et absolue du terrorisme qui est : l’instrumentalisation de la terreur. Nous avons découvert que l’instrumentalisation d’états émotionnels, cognitifs et comportementaux est systématique dans la stratégie militaire. En remettant en question le concept de radicalisation, nous disqualifions l’envergure curative de ce qui se nomme déradicalisation en pointant du doigt une tendance politique et sécuritaire qui vise à rendre pathologique l’adhésion à une certaine idéologie par rapport à d’autres. En explorant l’ensemble des théories explicatives dans le champ de la psychiatrie, nous avons démontré qu’il n’existe pas de travaux significatifs permettant de démontrer que les auteurs d’attaques terroristes présentent plus de troubles psychiatriques par rapport à la population générale. Nous avons décrit le processus psychosocial qui facilite l’adhésion à une idéologie. La controverse est abordée, autour de l’attentat Kamikaze : s’agit-il d’un sacrifice ou d’un suicide. Enfin, nous avons proposé un modèle bio-psycho-social, pour expliquer comment un individu peut passer d’une adhésion idéologique passive à un activisme utilisant la violence, dont l’attaque terroriste.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Ayabakan, François

AUTEUR

  • Marchand, Joseph
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