Titre original :

Loi du 5 juillet 2011 régissant les soins psychiatriques sans consentement : perception et modification des pratiques en médecine générale, étude sur le secteur de psychiatrie 62 G 05

Mots-clés en français :
  • Soins psychiatriques sans consentement
  • loi du 5 juillet 2011
  • modification de pratique
  • formation du médecin généraliste

  • Malades mentaux -- Soins
  • Psychiatrie -- Droit
  • Hospitalisation psychiatrique sans consentement
  • Médecine -- Pratique
  • Médecins généralistes
  • Psychiatrie
  • Internement d'un malade mental
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Pratique professionnelle
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M387
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/11/2015

Résumé en langue originale

Contexte : Le cadre légal des soins psychiatriques sous contrainte a été modifié par la loi du 5 juillet 2011, tant dans les modalités d'initiation que dans le déroulement des soins. Les médecins généralistes ont une place privilégiée dans l'initiation de tels soins. Sur le secteur de psychiatrie 62 G 05, une baisse du nombre d'initiation de soins psychiatriques sans consentement de plus de 14% a été constatée entre 2010 et 2012. L'objectif du travail est donc d'explorer si la modification du cadre législatif des soins psychiatriques sous contrainte a modifié la perception et la pratique des médecins généralistes de ce mode de soins. Méthode : Etude qualitative, à partir d'entretiens semi-dirigés, auprès de médecins généralistes installés sur le territoire couvert par le secteur psychiatrique 62 G 05 Une analyse des données a été réalisée à l'aide du logiciel QSR NVivo 10®. Menés jusque saturation des données, 7 entretiens ont été réalisés au printemps 2014. Résultats : Les soins psychiatriques sous contraintes sont des soins complexes à mettre en oeuvre. La modification du cadre légal n'a que peu modifié les pratiques des médecins généralistes en raison d'un manque de formation et d'information à propos de cette problématique à faible incidence dans leur pratique. Cependant, il semble possible d'établir un lien de causalité entre l'information reçue par le médecin et son utilisation du nouveau cadre légal. Les médecins sont généralement demandeurs de plus de formation et souhaitent une plus grande implication d'organes institutionnels : l'hôpital ou le Conseil de l'Ordre des Médecins. Conclusion : Nous pouvons regretter que ce manque de formation sur cette loi ait pour conséquences pour les praticiens de ne la percevoir qu'au travers de l'initiation des soins et pas de façon plus large sur ce qu'elle représente comme avancée pour le patient en introduisant un arbitrage judiciaire.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dupriez, François

AUTEUR

  • Sauvage, Nicolas
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