Titre original :

Comparaison de l’intensité des douleurs chroniques après un accident de travail à l’intensité des douleurs existant dans un contexte traumatique non lié au travail

Mots-clés en français :
  • accident du travail
  • douleur chronique
  • catastrophisme
  • intensité de la douleur

  • Travail -- Accidents
  • Douleur chronique
  • Douleur -- Évaluation
  • Maladies professionnelles
  • Accidents du travail
  • Douleur chronique
  • Mesure de la douleur
  • Maladies professionnelles
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine du travail
  • Identifiant : 2016LIL2M005
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/01/2016

Résumé en langue originale

Introduction : La prise en charge des patients présentant des douleurs chroniques de type ostéo-articulaire post traumatique et la prévention de leur désinsertion professionnelle sont complexes. Les douleurs chroniques peuvent être liées au travail et s’inscrire dans le cadre d’accident du travail ou de maladie professionnelle (ATMP). Les conséquences de la reconnaissance de ces douleurs en ATMP sont controversées. Objectif : L’objectif de cette étude était de comparer l’intensité des douleurs chroniques après un accident de travail à l’intensité des douleurs existant dans un contexte traumatique non lié au travail. Le second objectif était de comparer les facteurs psychosociaux pouvant jouer un rôle sur l’intensité de la douleur entre ces deux groupes. Méthode : Il s’agissait d’une étude prospective, unicentrique menée au centre d’évaluation et de traitement de la douleur de l’Hopital Huriez au Centre Hospitalo-Universitaire de Lille d’octobre 2014 à mars 2015. Les patients consultant pour la première fois dans le service pour une douleur ostéo-articulaire liée à un traumatisme ont été inclus puis l’intensité des douleurs a été comparée entre le groupe ATMP et le groupe « pas d’ATMP » à trois reprises : lors de la première consultation d’une part, à 3 mois et enfin à 6 mois. Résultats : 60 patients ont été inclus. Le taux d’ATMP était de 65%. L’intensité de la douleur n’était pas significativement différente entre le groupe ATMP et le groupe « pas d’ATMP ». Aucune différence significative n’était retrouvée entre les deux groupes concernant les facteurs psychosociaux hormis un trait de personnalité plus anxieux (p=0,02) dans le groupe ATMP à 6 mois. Dans le groupe ATMP, l’intensité de la douleur était corrélée au catastrophisme (p=0,04) et à l’amplification (p=0,013) alors que l’intensité de la douleur des patients du groupe pas d’ATMP était corrélée à la rumination (p=0,03). Conclusion : L’intensité des douleurs chroniques des patients victimes d’ATMP n’est pas significativement différente de celles non liées au travail. La poursuite de cette étude serait nécessaire pour améliorer les connaissances sur les douleurs chroniques dans le cadre des ATMP.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Preud'homme, Marguerite

AUTEUR

  • Valentin Vernet, Adèle
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre