Titre original :

Allergie à la pénicilline chez la femme enceinte : caractérisation de l’allergie et impact sur le choix de l’antibiothérapie

Mots-clés en français :
  • Allergies
  • pénicillines
  • antibioprophylaxie
  • grossesse
  • protocole

  • Allergie aux médicaments
  • Pénicilline
  • Antibiothérapie
  • Antibioprophylaxie
  • Hypersensibilité médicamenteuse
  • Pénicillines
  • Antibioprophylaxie
  • Antibioprophylaxie
  • Protocoles cliniques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M419
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/12/2015

Résumé en langue originale

Contexte : L’allergie à la Pénicilline déclarée concerne 5 à 10 % des femmes enceintes, mais n’est avérée que dans un petit nombre de cas. Les blactamines ont le meilleur rapport bénéfice-risque pour la mère et son enfant. Contre indiquer par excès cette classe d’antibiotiques est une perte de chance pour cette population. L’objectif principal de cette étude était de caractériser l’allergie à la Pénicilline chez des femmes enceintes et d’évaluer son impact sur le choix de l’antibiothérapie, à l’aide d’un protocole local disponible depuis juin 2014. L’objectif secondaire était d’évaluer l’utilisation de cet outil en routine par les soignants. Matériel et Méthodes : Nous avons d’abord procédé à une analyse rétrospective et descriptive de patientes dites allergiques à la Pénicilline, ayant accouché entre mars et mai 2015 à la Clinique d’Obstétrique de l’Hôpital Jeanne de Flandres. Dans un deuxième temps, nous avons évalué prospectivement la connaissance et l’utilisation de ce protocole via un questionnaire destiné aux prescripteurs. Résultats : L’incidence de l’allergie à la Pénicilline déclarée était de 6,8% (n=61/903). Dans 69% de ces dossiers (n=42), la caractérisation de l’allergie était possible à partir de la symptomatologie évoquée comme suit : 2 patientes (4,8%) probablement pas allergiques, 31 (73,8%) allergiques peu graves probables et 9 (21,4%) allergiques graves probables. Vingt-neuf patientes (47,5%) ont reçu des antibiotiques pendant leur grossesse dont 9 (31%) sans caractérisation préalable de l’allergie. La stratégie thérapeutique était optimale (caractérisation de l’allergie et adaptation de l’antibiothérapie selon le protocole) pour 5 d’entre elles (17,2%). La majorité des conduites sous optimales était retrouvée en cas d’allergie « peu graves probables » (n=14/15, 93,3%) avec l’utilisation de molécules indiquées en cas d’allergie grave. Le protocole était peu connu des prescripteurs interrogés (n=17/42, 40%). Conclusion : La caractérisation de l’allergie à la Pénicilline chez la femme enceinte influençait peu l’adaptation de l’antibiothérapie prescrite surtout si celle-ci était peu grave. L’élaboration d’un protocole ne suffit pas à améliorer les pratiques. Des progrès pourraient être obtenus en sensibilisant les prescripteurs par des actions de communication.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Poitrenaud, Delphine

AUTEUR

  • Catteau, Charlotte
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