Titre original :

Praticiens territoriaux de médecine générale : quelles mesures incitatives complémentaires pouvant faciliter la promotion de ce statut ?

Mots-clés en français :
  • Praticiens territoriaux de médecine générale
  • mesures incitatives

  • Démographie médicale
  • Zones sous-médicalisées
  • Soins de santé primaires
  • Focus groups
  • Zone médicalement sous-équipée
  • Services de santé ruraux
  • Soins de santé primaires
  • Motivation
  • Groupes focalisés
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2015LIL2M413
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/12/2015

Résumé en langue originale

Contexte : La lutte contre les déserts médicaux est un problème d’actualité croissant. Depuis plusieurs années, de nombreuses mesures incitatives à destination des médecins généralistes ont été créés pour enrayer ce problème. Une des mesures récentes mise en place est la création d’un statut de Praticiens Territoriaux de Médecine Générale. Notre objectif était de rechercher des mesures incitatives complémentaires pouvant favoriser la promotion de ce statut. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative par la technique des focus group auprès d’internes, de remplaçants et de médecins généralistes installés depuis moins d’un an des régions Nord Pas-de-Calais et Pays de la Loire. Les entretiens ont été enregistrés puis retranscris intégralement jusqu’à saturation des données. Les verbatims ont été codés et analysés de façon thématique via le logiciel NVivo10®. Résultats : Cinq focus group ont été réalisés incluant 20 participants. Les principales mesures incitatives complémentaires étaient l’instauration d’une politique de réaménagement du territoire permettant une proximité scolaire, administrative et culturelle. La lutte contre l’isolement professionnel, notamment via la création de maisons de santé, et une proximité hospitalière étaient souhaitées. Les participants notaient l’importance d’un aménagement de la permanence des soins ainsi que le développement des stages ambulatoires en milieu rural durant l’internat. Enfin, les mesures coercitives étaient pour certains le seul moyen efficace mais non acceptable. Conclusion : Le statut de praticien territorial de médecine générale ne semble pas à lui seul suffisant pour lutter contre les déserts médicaux. Différentes mesures complémentaires comme le réaménagement du territoire rural ont été mises en avant. Pour certains, la question de remettre en cause la liberté d’installation via des mesures coercitives semble être la seule option possible pour régler le problème des déserts médicaux.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Mabon, Sébastien

AUTEUR

  • Gernigon, François
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