Titre original :

Evaluation des déterminants de la prescription de la corticothérapie postnatale en Europe chez les prématurés nés avant 30 semaines d’aménorrhée. Etude de cohorte EPICE

Mots-clés en français :
  • corticothérapie post-natale
  • prématurité
  • dysplasie bronchopulmonaire
  • evidence based medicine
  • cohorte EPICE

  • Corticothérapie
  • Dysplasie bronchopulmonaire
  • Prématurés -- Maladies
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Hormones corticosurrénaliennes
  • Dysplasie bronchopulmonaire
  • Prématuré
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2015LIL2M396
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/11/2015

Résumé en langue originale

Résumé : Introduction: Il est recommandé de limiter l’usage de la corticothérapie postnatale (CPN) chez le prématuré. Son efficacité pour réduire la dysplasie bronchopulmonaire (DBP) a été démontrée. Cependant l’utilisation de CPN est associée à un risque accru de paralysie cérébrale. Nos objectifs étaient de décrire les pratiques d’utilisation de CPN en Europe, et d’évaluer si une approche Evidence based des soins permettrait d’en réduire l’utilisation. Matériel et méthodes : Notre population incluait tous les enfants nés entre 24 semaines d’aménorrhées (SA) et 29SA+6 jours dans 19 régions de 11 pays d’Europe en 2011 de la cohorte EPICE (4096 enfants admis dans 266 unités). Nous avons recherché les variables néonatales liées à la prescription de CPN pour traiter la DBP et calculé pour chaque enfant une probabilité de recevoir une CPN afin de sélectionner les enfants les plus à risque de CPN. Cette partie de l’analyse a été faite par régression logistique. Cela nous permettait d’évaluer l’usage de CPN selon les régions, dans toute la population, et chez les enfants les plus à risque de CPN. Enfin, nous avons recherché une association entre trois définitions de pratiques inspirées de l’Evidence Based Medicine, et la prescription de CPN. Cette partie de l’analyse s’est faite par régression logistique multiniveaux. Résultats : La CPN était prescrite pour 14% des enfants de moins de 30 SA, avec un taux régional variant de 3% à 49%. Chez les enfants les plus à risque de recevoir une CPN les taux de prescription variaient encore entre 5% et 72%. Après ajustement, une politique formalisée de non usage de CPN était significativement associée à une moindre prescription de CPN (OR 0,29 [0,17 ; 0,50]). Il n’y avait pas d’association entre l’adhésion aux recommandations Européennes de prise en charge des pathologies respiratoires du prématuré de Sweet et al., et la prescription de CPN (OR 0,91 [0,40-2,07]), ni entre la définition d’ «unité assurant des soins optimaux» et la prescription de CPN (0R 0,96 [0,51- 1,80]). Conclusion : La CPN est utilisée de façon hétérogène en Europe et les recommandations actuelles de limitation d’utilisation sont insuffisamment appliquées. Certaines régions parviennent à un taux d’utilisation très bas, même chez les enfants les plus à risque. Les caractéristiques néonatales sont insuffisantes pour expliquer ces différences. La formalisation d’une politique de limitation d’utilisation de la CPN aboutit à une réduction effective de leur prescription.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Truffert, Patrick

AUTEUR

  • Nuytten, Alexandra
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