Titre original :

La cigarette électronique : état des lieux des connaissances actuelles et collaboration avec l’association ECLAT-GRAA pour l’étude du profil des vapoteurs en officine et la réalisation de supports d’information.

Mots-clés en français :
  • cigarette électronique, vapotage, tabagisme, supports d’information, questionnaire, officine

  • Cigarettes électroniques
  • Profilage des consommateurs
  • Questionnaires
  • Produits de sevrage tabagique
  • Cigarettes électroniques
  • Questionnaires
  • Information en santé des consommateurs
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2015LIL2E025
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 10/09/2015

Résumé en langue originale

La cigarette électronique connait un véritable essor depuis 2012. Initialement très proches visuellement de la cigarette classique, les nombreux modèles désormais disponibles s’en détachent de plus en plus, lui accordant une identité à part entière. Des fabricants n’ont pas hésité à surfer sur la vague en proposant e-cigares, e-pipes ou e-chichas, tous basés sur le même concept de vaporisation d’un e-liquide, composé notamment de propylène glycol et/ou de glycérol, d’arômes et bien souvent de nicotine, tandis que d’autres tentent d’introduire sur le marché des produits nettement moins conventionnels parfois à la limite de la légalité. Bien de consommation courante ou médicament selon la concentration en nicotine et la mention d’allégations sanitaires (à ce jour, aucun de ces produits n’a d’AMM), l’e-cigarette voit sa législation se préciser, avec entre autres l’adoption de la directive européenne 2014/40/UE et la publication, par l’AFNOR, de normes volontaires visant à minimiser les risques inhérents à ces produits. Les études de toxicité déjà menées montrent que le vapotage n’est pas anodin et peut exposer l’usager et son entourage à des substances toxiques voire cancérigènes. Néanmoins, beaucoup s’accordent à dire que la cigarette électronique est moins nocive que la cigarette traditionnelle, bien que, du fait d’une très grande variabilité entre les paramètres des différentes études, il reste difficile de tirer des conclusions fiables et définitives. En outre, si bon nombre de sujets reconnaissent avoir acquis leur vapoteuse dans un but d’arrêt ou de réduction tabagique et, pour certains, y être parvenus par son intermédiaire, les travaux visant à évaluer son potentiel dans l’aide au sevrage tabagique n’en sont encore qu’à leurs débuts et ne permettent pas, pour l’heure, d’établir avec certitude son efficacité, impliquant pour le professionnel de santé de maintenir, en 1ère intention, les traitements validés pour le sevrage, sans pour autant décourager un patient qui n’accepterait comme aide que la seule e-cigarette, pourvu qu’il sorte du tabagisme. Ce travail a également permis de réaliser une étude visant à évaluer le profil des vapoteurs au moyen d’un questionnaire diffusé en officine et de contribuer à la réalisation de supports d’information en collaboration avec l’association Eclat-Graa.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Garat, Anne

AUTEUR

  • Waeselynck, Perrine
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