Titre original :

Forme activée du récepteur de l’oestradiol et cancer du sein

Mots-clés en français :
  • Récepteur de l’oestradiol
  • distribution nucléaire
  • agrégats
  • forme activée

  • Sein -- Cancer
  • Sein -- Cancer
  • Estradiol
  • Marqueurs biologiques
  • Tumeurs du sein
  • Tumeurs du sein
  • Récepteurs à l'oestradiol
  • Agrégation des récepteurs
  • Marqueurs biologiques tumoraux
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Oncologie
  • Identifiant : 2015LIL2M384
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/11/2015

Résumé en langue originale

Contexte : La moitié des tumeurs du sein positives pour le récepteur de l’oestradiol (ER) est résistante à l’hormonothérapie. Dans le tissu normal, ER est sous forme diffuse dans le noyau. Après liaison du ligand, ER forme des agrégats associés à une activité transcriptionnelle. On retrouve la forme agrégée dans le tissu tumoral en l’absence de ligand. La distribution de ER pourrait être un marqueur prédictif d’efficacité de l’hormonothérapie. Méthode : 755 blocs de tumeurs mammaires ont été analysés. Les données cliniques et histopathologiques ont été recueillies : âge, type histologique, grade, Ki67, statut HER2, score et intensité PR et ER, TNM, ainsi que les modalités thérapeutiques, la date et le type de rechute. La distribution nucléaire de ER était observée par immunohistochimie, avec un agrandissement x1000. Résultats : L’âge moyen des patientes était de 57 ans (17-89 ans). Le type histologique était majoritairement canalaire. 82% des tumeurs étaient ER positives et 78% PRA ou PRB positives. 49% des patientes présentaient un stade I, 45% un stade II, 7% un stade III. La répartition du grade était : I 27%, II 57%, III 16%. 569 (92% des patientes ER positives) patientes avaient reçu une hormonothérapie. Le suivi médian était de 42 mois. Au sein des tumeurs ER positives, le statut ER était diffus (D-ER) dans 71% des cas et agrégé (Ag-ER) dans 29%. Ag-ER était associé à un plus haut grade (p=0,041) et au type histologique (p=0,018) mais indépendant de l’âge, du Ki67 et de l’index mitotique, du pourcentage de cellules ER ou PR positives, du stade, du statut HER 2 et de la chimiothérapie adjuvante. Les patientes ER positives avaient une meilleure survie sans progression que les patientes ER négatives (HR=0,36, p=0,00001). Au sein des tumeurs ER positives, Ag-ER était associé à une meilleure survie sans progression que D-ER en analyse univariée et multivariée (HR= 0,03, p=0,02). Conclusion : Cette étude renforce l’hypothèse que l’hormonothérapie est principalement active dans les tumeurs mammaires présentant une forme agrégée de ER. Ag-ER pourrait ainsi être utilisé comme facteur prédictif de réponse à l’hormonothérapie.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bonneterre, Jacques

AUTEUR

  • Hutt, Emilie
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