Titre original :

Prise en charge des carcinomes basocellulaires selon la technique de Slow-Mohs au CHRU de Lille

Mots-clés en français :
  • carcinomes basocellulaires
  • cancer
  • chirurgie micrographique
  • Mohs

  • Épithélioma basocellulaire
  • Chirurgie de Mohs
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Carcinome basocellulaire
  • Chirurgie de Mohs
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2015LIL2M380
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/11/2015

Résumé en langue originale

Contexte : L’incidence des carcinomes cutanés augmente chaque année. La chirurgie micrographique est une technique séduisante dans la prise en charge de ces carcinomes et apporte sécurité carcinologique et épargne tissulaire. Nous décrivons l’utilisation de la chirurgie de type Slow-Mohs dans la prise en charge de certains carcinomes basocellulaires de mauvais pronostic. Méthode : Nous avons conduit une étude rétrospective monocentrique incluant les patients opérés d’un carcinome basocellulaire selon la technique de Slow-Mohs entre janvier 2010 et décembre 2014 au Centre Hospitalier de Lille. La pièce opératoire était retirée en « monobloc », puis recoupée par l’anatomopathologiste afin d’isoler les berges latérales et la berge profonde. Après un délai d’analyse exhaustive de 100% de ces berges, une exérèse complète autorisait la reconstruction alors qu’une exérèse incomplète impliquait une recoupe avec reconstruction dans le même temps ou différée. Résultats : 62 carcinomes basocellulaires ont été inclus. Tous étaient situés sur le visage et dans 60 cas en zone H. L’histologie initiale sur la biopsie était infiltrante dans 37 cas (59,7%), sclérodermiforme dans 9 cas (14,5%), et nodulaire dans 16 cas (25,8%). La surface tumorale moyenne était de 55,5 mm2 (9 mm2-1200 mm2). La marge latérale moyenne était de 3,96 mm (1-10 mm). Dans 48 cas l’exérèse était complète lors du premier temps chirurgical (77,8%). Dans tous les cas d’exérèse incomplète, une recoupe a été réalisée. La reconstruction a été effectuée dans 41 cas par lambeau (66,2%), dans 8 cas par greffe de peau totale (12,9%), dans 8 cas par greffon composite auriculaire (12,9%) et dans 5 cas par suture directe (8%). La durée de suivi moyenne était de 21,7 mois (10-44 mois). Durant cette période, aucune récidive locale n’a été détectée. Les complications ont été marquées par deux lyses partielles de greffon composite avec rétraction de l’aile narinaire, un cas d’ectropion, un cas de déviation labiale et une souffrance de lambeau temporojugal nécessitant une greffe de peau en région temporale. Conclusion : La technique de Slow-Mohs présente des avantages majeurs : la réduction des marges, l’analyse exhaustive combinée à une reconstruction sûre, et la diminution du taux de récidive. Nos résultats dans la prise en charge des carcinomes basocellulaires sont prometteurs et les indications applicables dans notre centre sont potentiellement nombreuses.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Calibre, Clotilde

AUTEUR

  • Qassemyar, Ahmad
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