• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2015LIL2M372
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 05/11/2015

Résumé en langue originale

La lutte contre l’obésité infantile est l’un des plus grands défis du 21ème siècle. Il est donc important de la prendre en charge pour y remédier. La plupart des études concernant le surpoids des enfants et adolescents tendent à responsabiliser les parents. Nous avons donc décidé d’étudier une autre façon de procéder qui consiste à agir sur l’adolescent lui même. Nous avons tenté d’éduquer les adolescents vis à vis de leur poids, en leur proposant un suivi diététique et comportemental, par rapport à un groupe témoin et de comparer des paramètres physiques, biologiques et comportementaux. Pour se faire, nous avons étudié sur une période de trois mois, vingt lycéens volontaires, en surpoids, divisés en deux groupes de façon aléatoire : un groupe bénéficiant d’un suivi diététique et un groupe témoin. Les paramètres étudiés étaient : le poids, la masse grasse, le tour de hanche, le tour abdominal, l’analyse sanguine, le bilan comportemental et l’enquête alimentaire. Nous avons observé une perte de poids chez 80% des élèves versus une augmentation de poids chez 100% des élèves du groupe témoin, et donc une même variation de l’indice de masse corporelle. Concernant la masse grasse, nous avons observé une diminution chez 70% des élèves versus une augmentation chez 90% des élèves du groupe témoin. Concernant le tour de hanche, nous avons observé une diminution chez 90% des élèves versus une augmentation chez 70% des élèves du groupe témoin. Concernant le tour abdominal, nous avons observé une diminution chez 60% des élèves versus une augmentation chez 30% des élèves du groupe témoin. L’analyse sanguine permettait d’éliminer les pathologies influençant sur le poids. Les variations n’étaient pas significatives. L’enquête alimentaire mettait en avant une augmentation de consommation de fruits, de légumes et d’eau ainsi qu’une augmentation de la pratique d’une activité physique, et une diminution de la consommation de sel et de matières grasses. Enfin, malgré des résultats peu significatifs, l’analyse comportementale permettait de dépister les troubles alimentaires secondaires à des troubles psychologiques. Au terme de cette étude, nous pensons qu’un suivi régulier permet d’équilibrer les habitudes alimentaires des adolescents mais que ce suivi doit être réalisé au long cours. En effet, ils restent peu responsables et négligents lorsqu’ils sont livrés à eux même. Il serait judicieux d’agir chez les enfants dès le plus jeune âge, afin de dépister le surpoids et d’agir tôt dans leurs manoeuvres d’apprentissage.

Résumé traduit

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